Affaire des écoutes : Eliane Houlette aurait refusé de répondre à l'inspection générale de la justice<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Affaire des écoutes : Eliane Houlette aurait refusé de répondre à l'inspection générale de la justice
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

PNF

Eliane Houlette, l'ancienne procureure de la République financière, aurait refusé de répondre aux questions d'une inspection du ministère de la Justice.

L'ancienne procureure de la République financière Eliane Houlette refuserait de répondre aux questions d'une inspection du ministère de la Justice qui est censée faire la lumière sur une enquête polémique du Parquet national financier (PNF), d'après une lettre consultée jeudi 23 juillet par l'AFP.

Dans cette lettre, révélée par le Canard Enchaîné, Eliane Houlette décline l'invitation à répondre aux questions de cette inspection générale de la justice (IGJ) car elle estime que "la compétence" de cette dernière "ne s'étend pas à l'appréciation des actes juridictionnels".

L'ancienne garde des Sceaux Nicole Belloubet avait ordonné le 1er juillet une inspection pour faire la lumière sur l'enquête polémique du PNF, qui tentait d'identifier, en vain, la "taupe" ayant pu informer Nicolas Sarkozy qu'il était sur écoute. 

Dans son courrier, Eliane Houlette déclare refuser d'y répondre. Elle estime qu'"inspecter sur un prétendu dysfonctionnement du PNF à l'occasion de cette enquête préliminaire aurait pour conséquence de conduire (l'IGJ) à se substituer au pouvoir législatif ou réglementaire ou encore à l'interprétation judiciaire en cas de vide juridique", comme c'est le cas concernant le recours à des factures téléphoniques détaillées ("fadettes") d'avocats. Les enquêteurs ont eu recours à cette pratique dans ce dossier, ce qui a été critiqué.

Eliane Houlette a affirmé sa position dans ce courrier : 

"Dans un climat de dénigrement et de violences verbales proférées à l'encontre du PNF, je n'entends nullement participer à une inspection susceptible d'aboutir, d'une manière ou d'une autre, à la déstabilisation d'une institution républicaine qui a totalement rempli la mission que lui avait confiée le législateur".

Eric Dupond-Moretti figurait parmi les avocats visés par cette enquête. Il avait annoncé son intention de déposer plainte. Devenu garde des Sceaux, il a retiré sa plainte et s'est engagé à "rendre publiques" les conclusions de l'IGJ. 

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !