Mort de Cédric Chouviat : un policier aurait pratiqué un "étranglement arrière", selon les conclusions de l'IGPN <!-- --> | Atlantico.fr
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©LOIC VENANCE / AFP

Investigations

Cédric Chouviat a fait un malaise lors d'un contrôle policier, le 3 janvier dernier, à Paris. Il est décédé deux jours plus tard à l'hôpital. Selon un rapport de l'IGPN, un des policiers aurait pratiqué un "étranglement arrière" lors de l'interpellation.

Selon l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée de l'enquête sur les circonstances de la mort de Cédric Chouviat, l'un des policiers a pratiqué un "étranglement arrière" peu avant son asphyxie, selon des éléments dont a eu connaissance l'AFP ce mercredi.

Dans une note de synthèse sur l'enquête, datée du 17 juin et qui a été révélée mardi par Libération et Mediapart, les enquêteurs de l'IGPN estiment qu'"après que M. Chouviat l'a traité à plusieurs reprises de "guignol" et lui a annoncé son intention de déposer plainte contre lui", le chef d'équipe "l'a amené au sol par le biais principalement d'un étranglement arrière". 

Le policier en question a été mis en examen pour "homicide involontaire", comme deux autres membres de l'équipage, tandis qu'une policière a été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

D'après les premiers éléments de l'autopsie dévoilés par le parquet de Paris, les médecins ont constaté une asphyxie avec "fracture du larynx" ainsi qu'"un état cardiovasculaire antérieur" chez Cédric Chouviat. Une information judiciaire a été ouverte.

Selon cette synthèse, Cédric Chouviat a affirmé à plusieurs reprises qu'il étouffait. Des paroles que les policiers assurent ne pas avoir entendus lors du drame. 

Dans leur compte rendu initial d'intervention, daté du jour des faits et signé par la policière au nom des quatre membres de l'équipage, les policiers ne faisaient pas état de cet "étranglement arrière".

Le Point

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