Accusation de viol : 200 élus signent une tribune de "soutien" à Gérald Darmanin <!-- --> | Atlantico.fr
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Gérald Darmanin ministre de l'intérieur
Gérald Darmanin ministre de l'intérieur
©FRANCOIS GUILLOT / AFP

Présomption d'innocence

Près de 200 élus, pour la plupart proches de Gérald Darmanin, dont le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, ont décidé d’apporter lundi leur "soutien" envers le ministre de l'Intérieur visé par une accusation de viol. Dans cette tribune, ils appellent à la "retenue" et au respect de la "présomption d'innocence".

Selon des informations du Point et de l'AFP, des députés de la majorité LREM et LR, des maires, des conseillers municipaux, départementaux ou régionaux ont signé une tribune de soutien envers le ministre de l’Intérieur : 

"Nous, élus des Hauts-de-France, [...] souhaitons une nouvelle fois apporter tout notre soutien à Gérald Darmanin qui est de nouveau la cible d'acharnements hétéroclites, préférant sacraliser l'arbitraire plutôt que respecter la présomption d'innocence, principe fondateur du droit français. Gérald Darmanin est un homme [...] dont l'action a toujours été guidée par le sens de l'Etat, de l'intérêt général et du service à ses concitoyens. […] Nous sommes profondément choqués des propos tenus (au sujet de Gérald Darmanin). Tous ceux qui le côtoient savent qu'il ne ressemble en rien à la personne clouée à l'avance au pilori par des manifestants qui sous le masque d'une cause noble et louable que nous soutenons n'ont de cesse d'attiser des manoeuvres politiciennes".

Le président du département du Nord, Jean-René Lecerf, et la conseillère départementale, Marie Tonnerre, sont à l’origine de cette tribune.

Les signataires réclament que "seule la justice puisse juger les accusations dont il est l'objet".

Gérald Darmanin a été accusé en 2017 de viol par une femme qui l'avait sollicité en 2009, lorsqu'il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP, pour tenter de faire annuler sa condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l'égard d'un ex-compagnon. Gérald Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec cette femme, mais selon lui, librement consentie.

Classée sans suite dans un premier temps, cette procédure a été relancée par la cour d'appel de Paris qui a demandé début juin de nouvelles investigations. 

A lire aussi : Ce que le gouvernement ne comprend pas à la nature de l’affaire Darmanin

Le Point

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