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Le domicile de Jean-Paul Delevoye a été perquisitionné
©ERIC FEFERBERG / AFP

Transparence de la vie publique

L’ancien haut-commissaire aux retraites est visé par une enquête pour déclaration d’intérêts non conforme. Jean-Paul Delevoye avait démissionné de ses fonctions en décembre dernier.

Une perquisition a été menée ce mardi au domicile de l’ancien haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, dans le cadre d’une enquête sur sa déclaration d’intérêts non conforme. Cette affaire avait provoqué sa démission retentissante en décembre. 

Jean-Paul Delevoye est visé par une enquête préliminaire ouverte le 19 décembre par le parquet saisi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. La HATVP avait signalé sa déclaration d’intérêts incomplète et un possible "recel d’abus de bien sociaux" pour avoir cumulé sa rémunération gouvernementale avec celle de président du think tank Parallaxe.

Suite à de nombreuses révélations dans la presse sur ses activités parallèles, Jean-Paul Delevoye avait démissionné en plein conflit social sur la réforme des retraites. Il avait été remplacé à cette fonction par le député LREM Laurent Pietraswewski.

La révélation d'autres mandats par la presse avait contraint Jean-Paul Delevoye à adresser à la HATVP une déclaration rectifiée comportant huit fonctions supplémentaires, dont la présidence passée du Conseil économique et social (Cese) ou la fonction d'administrateur de la Fondation SNCF.

L’enquête, confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), concerne des soupçons d’"abus de confiance", "abus de biens sociaux" et recels de ces délits, selon le parquet.

La Haute autorité pour la transparence de la vie publique avait estimé que les manquements déclaratifs de Jean-Paul Delevoye étaient susceptibles de constituer une infraction pénale, "en raison de leur nombre, de la nature de certains intérêts omis et des risques de conflits d’intérêts avec ses fonctions gouvernementales". 

Le Figaro

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