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La famille d’Adama Traoré demande à nouveau une reconstitution
©Thomas SAMSON / AFP

"Justice pour Adama"

La famille d'Adama Traoré, mort en 2016 au cours d'une interpellation par les gendarmes, réclame de nouveau aux juges d'instruction une reconstitution des faits afin d'élucider les causes de la mort du jeune homme.

La famille d’Adama Traoré réclame à nouveau une reconstitution, selon Maître Yassine Bouzrou. Une précédente demande en ce sens avait été effectuée l'an passé. Elle avait été refusée par les magistrats instructeurs. Cela avait conduit la famille à faire appel. Malgré un avis favorable du parquet général à une reconstitution partielle, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait confirmé le rejet de cette demande.

L’avocat de la famille Traoré, Me Yassine Bouzrou, dénonce des évolutions dans les déclarations des trois gendarmes qui ont procédé à l'interpellation d'Adama Traoré et qui n'ont pas été mis en examen dans ce dossier. 

L’AFP a eu connaissance du courrier rédigé par Me Yassine Bouzrou : 

"Je sollicite de nouveau la réalisation d'une reconstitution des faits dans les plus brefs délais afin d'établir quels gestes ont été effectués par les gendarmes au moment de l'interpellation". 

Le 19 juillet 2016, Adama Traoré est décédé dans la caserne des gendarmes de Persan près de deux heures après son arrestation dans la ville de Beaumont-sur-Oise après une course-poursuite et après avoir échappé à une première interpellation.

Près de quatre ans après les faits, l'enquête est toujours ouverte. Des expertises ordonnées par les juges ont mis en avant des antécédents médicaux -notamment cardiaques- pour expliquer le décès d’Adama Traoré, dédouanant  les trois gendarmes. Deux rapports réalisés à la demande de la famille ont mis en cause la technique d'interpellation des forces de l'ordre.

Début juillet, les auditions de deux témoins par les juges d'instruction sont par ailleurs prévues, dont celle de l'homme chez qui Adama Traoré avait été arrêté.

Ouest-France

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