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Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou appelle à un plan de relance pour le secteur ferroviaire
©Thomas SAMSON / POOL / AFP

Surmonter la crise

Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a appelé les pouvoirs publics à élaborer un plan de relance pour le secteur ferroviaire, fortement impacté par la crise du coronavirus.

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a appelé mercredi les pouvoirs publics à lancer un plan de relance pour le secteur ferroviaire : 

"J'espère que le Parlement et le gouvernement seront au rendez-vous d'une relance de la SNCF et d'une relance du ferroviaire [...] notamment sur le fret et sur le réseau".

Le dirigeant de la SNCF s’est exprimé devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.

Il appelle désormais de ses vœux "un plan de relance qui pourrait être décidé par le gouvernement sur le ferroviaire en général, […] parce que la SNCF tire toute une filière. […] Le ferroviaire est une condition nécessaire à la relance […] et il se place au cœur de la relance des autres secteurs d'activité importants, de l'industrie, du tourisme et de la consommation".

Selon des informations du Figaro, après la grève contre la réforme des retraites qui a fait perdre 1 milliard d'euros à la SNCF cet hiver, la crise du coronavirus lui en aurait fait perdre 2 milliards de plus à la fin du mois d’avril, d’après des précisions de Jean-Pierre Farandou. Cela entraîne "une vraie difficulté de trésorerie" et "une difficulté d'arbitrage sur les investissements", selon le PDG de la SNCF :

"Un des objectifs du plan de relance pourrait nous permettre de retrouver une capacité d'investissement. On est dans une situation de survie. […] Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de licenciements secs à la SNCF. Pas de panique autour de l'emploi […] On va regarder comment l'activité reprend. [...] On y verra plus clair à l'automne".

La SNCF étant devenue une société anonyme le 1er janvier, elle ne peut plus s'endetter sans compter. 

"On ne sait pas exactement à quelle vitesse l'activité va reprendre et je ne vous cache pas que je suis inquiet pour les TGV".

Jean-Pierre Farandou souhaite que le secteur ferroviaire soit désormais "placé au cœur des mobilités à venir et au cœur de la réponse au défi climatique".

Le Parisien

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