"Rien ne marche, les espaces numériques sont saturés", témoigne un enseignant<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
 "Rien ne marche, les espaces numériques sont saturés", témoigne un enseignant
©THIERRY GACHON / MAXPPP)

Covid-19

Depuis ce matin pour limiter la progression du coronavirus, l'enseignement se fait à distance mais malheureusement "le site plante complètement, on n'est plus en contact ni avec nos élèves, ni avec nos collègues", confie ce professeur de maths du Tarn.

Dans une vidéo postée dimanche, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer avait pourtant assuré que malgré "cette situation totalement inédite, tous les élèves pourraient travailler" sans aucun problème. 

Douze millions d'élèves sont concernés par la fermetures des écoles, collèges ou encore lycées depuis lundi matin, en pleine crise de coronavirus Covid-19. Les espaces numériques de travail (ENT) sont les outils habituellement utilisés dans l'Education pour communiquer et travailler à distance.

Mais "rien ne marche, les espaces numériques de travail sont saturés", témoigne sur franceinfo ce lundi Christophe Fradiani, professeur de maths dans un lycée de Gaillac (Tarn)

"Le site plante complètement, on n'est plus en contact ni avec nos élèves, ni avec nos collègues ni avec nos directions", explique le professeur. "Dans mon lycée, pour les élèves de Terminale, ce qui était prévu cette semaine, c'était un bac blanc, donc on leur a envoyé les sujets ce matin pour qu'ils le fassent chez eux, mais ils ne les ont jamais reçus, donc là ils sont désœuvrées."

Dans un communiqué, le ministère de l'Éducation répond ceci : "Il est normal que des phénomènes de saturation et des difficultés de connexion surviennent en ce premier jour de mise en place de continuité pédagogique. En ce qui concerne les ENT, des permanences existent dans les établissements et les recherches de solutions se font au niveau local. En ce qui concerne les plateformes du Cned, celui-ci assure la montée en puissance de son système et n’a constaté aucun incident majeur. Des microcoupures de quelques minutes peuvent se produire, elles sont dues à des opérations de maintenance permettant le fonctionnement optimal du service."

"Le ministre de l'Éducation avait pourtant affirmé qu’on pouvait avoir un système supportant plus de sept millions de connexions simultanées. Il y a des possibilités d'arrangements techniques, comme enlever certaines modalités de l’environnement numérique de travail pour soulager les serveurs. Il est regrettable que cela n'ait pas été fait en temps et en heure", regrette Sophie Vénétitay, qui espère que "les choses vont très rapidement rentrer dans l'ordre".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !