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L'étrange sous-entendu de l'accusation lors de l'ouverture du procès Fillon
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

"Pendaison" et Ancien Régime

Le procès de l'ancien Premier ministre François Fillon et de son épouse Penelope s'est ouvert ce mercredi. Une phrase du procureur n'est pas passée inaperçue lors de l'examen des questions prioritaires de constitutionnalité. Il a notamment fait un parallèle avec l'Ancien régime et évoqué la "pendaison".

Alors que le début du procès des époux Fillon avait été reporté en soutien au mouvement de grève des avocats contre la réforme des retraites, le procès a finalement débuté ce mercredi. 

Selon des informations de L'Express et de Valeurs Actuelles, une déclaration de l'accusation a marqué les esprits dès le début des débats. 

Le procureur a osé un étrange parallèle concernant le premier chef d'accusation. François Fillon est accusé de détournement de fonds publics, de complicité et recel de ce délit, de recel et de complicité d'abus de bien sociaux, de manquement aux obligations de déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

Le procureur a donc a rappelé que "le délit de détournement de fonds publics était puni d'une peine de mort par pendaison sous l'Ancien régime ! C'est un délit grave". 

Cette phrase a fait beaucoup rire dans la salle d'audience. Les époux Fillon sont en revanche "restés de marbre". 

L'accusation répondait à une seconde question prioritaire de constitutionnalité, qui portait sur le délit de détournement de fonds publics.   

Valeurs Actuelles

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