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La justice britannique va remettre Alexandre Djouhri à la France
©NIKLAS HALLE'N / AFP

Soupçons de financement libyen

Alexandre Djouhri avait été arrêté en 2018 à Londres pour "détournements de fonds publics" et "corruption". Une cour britannique a ordonné la remise à la justice française d'Alexandre Djouhri.

Nouveau rebondissement dans l'affaire des soupçons de financement libyen. Selon des informations de Marianne et de l'AFP auprès du PNF, une cour britannique a ordonné mercredi la remise à la justice française d’Alexandre Djouhri. Il est l'un des protagonistes majeurs de l’enquête sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. 

Selon les textes européens, la justice britannique a dix jours pour exécuter cette décision qui n'est pas susceptible de recours, selon une source judiciaire. Ce délai peut être toutefois prorogé de dix jours pour des raisons exceptionnelles.

Cette information de l’AFP et de Marianne auprès du PNF est donc une nouvelle étape dans cette affaire. 

L’homme d’affaires Alexandre Djouhri est âgé de 60 ans. Il avait été arrêté en janvier 2018 à Londres, en vertu de mandats d’arrêt européens émis par la justice française, notamment pour "détournements de fonds publics" et "corruption". Un tribunal londonien avait ordonné son extradition en février 2019 mais il avait fait appel de cette décision.

Le nom d'Alexandre Djouhri est notamment apparu dans l'enquête pour la vente en 2009 d'une villa située à Mougins, sur la Côte d'Azur, à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien dignitaire du régime de Khadafi. Il est soupçonné d'en avoir été le véritable propriétaire et de l'avoir cédée à un prix surévalué, permettant ainsi de dissimuler d'éventuels versements occultes, ce qu'il dément.

Les magistrats anticorruption français avaient émis des mandats d'arrêt européens en décembre 2017 puis en février 2018 à son encontre, en vertu desquels il a été arrêté à l'aéroport londonien de Heathrow, en provenance de Genève, là où il réside.

Alexandre Djouhri conteste la validité des mandats d'arrêt. Il considère ne pas être en fuite et ne pas avoir été convoqué par la justice française dans les formes.

Ses recours doivent être examinés le 19 mars par la cour d'appel de Paris, en même temps que des requêtes en nullité déposées par Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Eric Woerth et Brice Hortefeux dans ce dossier.

20 Minutes

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