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Le loup n'est pas toujours celui qu'on croit
©DENIS CHARLET / AFP

Prédation sexuelle

A Londres, une récente affaire d'agressions sexuelles pourrait donner une leçon à celles et ceux se fiant un peu trop aux réseaux sociaux.

Gemma Watts était une anglaise de 21 ans pour qui les réseaux sociaux étaient une arme. En effet, sur des plateformes telles que Snapchat ou instagram, elle se présentait en tant que "Jake Waton", un garçon de 16 ans, en se déguisant grâce à des artifices simples : cheveux attachés, sweat, jogging, et casquette de baseball. Grimée en son alter-égo masculin, elle postait des vidéos de skateboard et utilisait un langage de jeune. Puis, elle échangeait des photos intimes avec d'autres filles âgées de 14 à 16 ans, les complimentait, leur donnait des surnoms doux (tels que "bébé" ou de petits noms d'animaux) avant d'avoir rencontré plusieurs d'entre elles à divers lieux de l'Angleterre.

Selon la police anglaise, toutes ses victimes étaient persuadées de son identité masculine, jusqu'à ce que les officiers révèlent que l'adolescent était en fait une femme adulte. Elle était si convaincante qu'elle avait même passé du temps sous l'identité de Jake avec les parents des victimes, avant de les agresser sexuellement.

Gemma Watts a tout d'abord déclaré qu'elle voyait tout cela comme un jeu. Inculpée en septembre, elle a finalement plaidé coupable de sept accusations d'agression sexuelle et de prédation sexuelle contre des adolescentes âgées de 14 et 15 ans.  Certaines victimes n'ont pas souhaité faire de déclaration. A la cour, deux d'entre elles ont déclaré avoir fait plusieurs tentatives de suicide à cause de ces expériences. Une autre a confié avoir changé de collège pour ne pas croiser son bourreau. Selon l'inspectrice Constable Philippa Kenwright, de la Metropolitan Police, les victimes pourraient être bien plus nombreuses ; potentiellement entre 20 et 50.

Décrite par la juge Susan Evans comme ayant le comportement proche d'un prédateur, profitant de la vulnérabilité de ses proies, Gemma Watts a été condamnée à huit ans de prison.

Cnews

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