Frapper sa femme pour un mauvais hamburger : une publicité belge crée la polémique<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Frapper sa femme pour un mauvais hamburger : une publicité belge crée la polémique
©Capture d'écran

Mauvais goût

Un publicité parue mardi soir en Belgique a provoqué la vive colère des internautes sur les réseaux sociaux. La raison de la colère : la publicité semble prendre les violences conjugales à la rigolade.

En Belgique, une publicité pour les Bicky Burger -burger cuisiné à partir d'un steak cuit dans la friture- a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. L'image, qui s'inspire du pop art américain, montre un homme frapper une femme parce qu'elle lui a ramené un "faux" Bicky Burger. Alors que la femme semble tomber sous la violence du coup qui lui est porté au visage, l'homme en cravate s'exclame : "Sérieux, un faux Bicky ?". 

Depuis mardi, le Conseil de la publicité, lequel est chargé de contrôler le secteur en Belgique, a reçu environ 300 plaintes à la suite de cette campagne publicitaire. Mercredi, hommes politiques et médias belges faisait l'écho de la polémique. Le Soir, par exemple, se demandait comment une telle campagne avait pu être jugée "drôle, sympa, prometteuse" alors que les mobilisations contre les violences conjugales se multiplient.  Le quotidien s'est empressé de rappeler, face à l'humour douteux de cette publicité que "tous les dix jours, un homme tue sa femme, ou son ex. Et tous les jours, certaines se font humilier, violer, tabasser".

La publicité n'est bien entendue plus en circulation, mais l'affaire promet d'aller plus loin. Selon Sandrine Sepul, Directrice du Conseil de la Publicité, l'annonceur -Izico- devra s'expliquer et une sanction sera mise en place d'ici "quelques semaines".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !