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Attaque à la préfecture de police : Castaner admet qu'il y a eu "évidemment des failles"
©LUDOVIC MARIN / AFP

Enquête

S'il a admis des dysfonctionnements, le ministre de l'Intérieur a répété ce dimanche "qu'aucun signe de radicalisation n'apparaissait dans le dossier administratif" du suspect.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, était invité au journal de 13h ce dimanche par TF1, pour s'expliquer sur l’attaque à la préfecture de police de Paris ayant fait cinq morts, dont l’assaillant, jeudi. a reconnu dimanche 6 octobre des failles dans la surveillance de l'auteur de l'attaque perpétrée à la préfecture de police de Paris jeudi 3 octobre.

Il a déclaré qu’il y avait eu "évidemment des failles, un dysfonctionnement. L’enquête et la justice devront permettre de l’établir (…) s’il y a eu des fautes, nous les corrigerons et s’il y a eu des erreurs, il y aura des sanctions".

"Cet homme ne s’est pas caché de s’être converti et d’être musulman. Mais ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est terroriste. Aucun signe n’était apparu dans le dossier administratif de cet individu, laissant penser qu’il s’était radicalisé, et j’insiste sur cela", a-t-il ajouté.

"Dans son dossier administratif, aucun élément sur la radicalisation de Mickaël H. n'apparaît. Il était plutôt bien noté", a poursuivit le ministre. "Ce qui compte c'est de comprendre. Après les révélations dans la presse, j'ai demandé des explications à la préfecture de police (...) Effectivement, certains des collègues de Mickaël H. auraient fait état en juillet 2015 d'altercations après les attentats de Charlie Hebdo". Mais ces collègues "auraient, selon les informations qui m’ont été communiquées, décidé de ne pas faire de signalement. Si ces faits sont confirmés, le dysfonctionnement se fait à ce moment-là", a-t-il regretté.

Interrogé sur une éventuelle démission, le ministre de l'Intérieur a répondu : ""Non, la question ne se pose pas".

LCI

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