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Emmanuel Macron ne croit pas que "la colère sincère d’une partie de la population" est "derrière nous"
©GERARD JULIEN / AFP

Mal profond

"Il faut continuer à agir concrètement pour nos concitoyens à la rentrée", a préconisé le président.

Si le mouvement des Gilets jaunes tourne au ralenti, plus de huit mois après le début des manifestations, Emmanuel Macron reste vigilant. Lors d’une sortie à Bormes-les-Mimosas, où se situe le Fort de Brégançon, il est revenu ce samedi sur cette mobilisation. 

"Il y a des problèmes profonds dans notre pays qui sont liés à l'injustice, aux difficultés économiques qu'on connaît depuis très longtemps, parfois aux doutes qui existent, aux défis qu'on a devant nous, liés au vieillissement, au numérique, à l'écologie et je pense que ceci crée des peurs. Parfois ces peurs sont exploitées. Nous notre défi, c'est d'y répondre. Je ne crois pas du tout que ce qui a à un moment créé la colère sincère d'une partie de la population soit derrière nous", a déclaré le président lors d'un bain de foule.

"Je pense qu’il y a une partie à laquelle nous avons su répondre, il y a une partie à laquelle nous n’avons pas encore répondu parce que ça prend du temps, il y a aussi une colère à laquelle il n’y a pas forcément de réponses immédiates", a-t-il ajouté.

"Je continue à être à la tâche et vigilant parce que je ne pense pas du tout que ce soit dernière nous. Je pense qu'il faut continuer à agir concrètement pour nos concitoyens à la rentrée, et à redonner du sens à l'action, parce qu'il faut, non pas chercher à éteindre les peurs mais à redonner une perspective", a insisté le président de la République.

Egalement interrogé sur la démission de François de Rugy, Emmanuel Macron a prôné la "modération", et mis en garde contre "les tweets, les polémiques, les invectives qui montent" et "parfois nous conduisent à agir et à surréagir".

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