Véritable boycott de Greta Thunberg à l'Assemblée nationale ?

Greta Thunberg, que beaucoup considère comme "l'icône de la lutte écologiste", va être boycotter ce mardi 23 juillet lors de sa visite à l'Assemblée nationale. L'un des candidats à la présidence LR, Julien Aubert, l'a qualifié de "prophétesse en culottes courtes" : "Greta Thunberg a été invitée à l’Assemblée nationale pour la séance. Je respecte la liberté de penser… mais ne comptez pas sur moi pour applaudir une prophétesse en culottes courtes, "Prix Nobel de la peur". La planète, oui. Le greenbusiness, non." De même pour un autre candidat aux Républicains : " Pour lutter intelligemment contre le réchauffement climatique, nous n’avons pas besoin de gourous apocalyptiques, mais de progrès scientifique et de courage politique" lance Guillaume Larrivé sur son compte Twitter. Valérie Boyer (LR) pense que Greta Thunberg est juste une "jeune activiste totalement sous emprise". 

Du côté du Rassemblement national, Sébastien Chenu ne veut pas se prosterner devant la suédoise en écrivant sur son compte "cette enfant de 16 ans invitée à l’Assemblee devant la représentation nationale, je sors (encore?) du politiquement correct ?"

Plusieurs élus de gauche ont quant à eux jugé "incompréhensible" d'inviter Greta Thunberg à l'Assemblée nationale le jour où le projet de loi pour la ratification du traité Ceta de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada sera voté. 

La jeune fille était à Caen ce dimanche 21 juillet pour recevoir le Prix Liberté en présence de vétérans du débarquement de Normandie en 1944.