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L’imam de Brest Rachid El Jay a été visé par des tirs devant la mosquée de Pontanézen
©FRED TANNEAU / AFP

Fusillade

Selon des informations de France 3, du Parisien et de Ouest-France, plusieurs coups de feu ont été tirés ce jeudi après-midi devant la mosquée du quartier de Pontanézen, à Brest dans le Finistère. Selon des sources policières, la fusillade a fait deux blessés, l'imam Rachid El Jay et un fidèle.

Des coups de feu ont été tirés jeudi devant une mosquée de Brest et deux personnes ont été blessées, selon la préfecture du Finistère. Les faits se sont produits peu après 16h à l’extérieur de la mosquée située dans le quartier de Pontanézen, d'après des informations de Ouest-France.

Selon des sources policières, la fusillade a fait au moins deux blessés, dont l'imam controversé Rachid El Jay - aussi appelé Rachid Abou Houdeyfah. Il était accompagné d'un fidèle au moment des faits, aux alentours de 16h30.

"Les deux blessés ont été conduits aux urgences, leur pronostic vital ne serait pas engagé", selon la préfecture. L’un a été touché à l’abdomen et l’autre à la jambe, selon des sources proches du dossier.

D’après Ouest-France et France 3, Rachid El Jay est bien l'une des deux personnes blessées.

Selon Le Parisien, l'auteur des coups de feu, muni d'une arme de poing, s'est ensuite enfui dans une Clio grise. Les balles seraient de calibre 9 mm. Le véhicule a été retrouvé peu après par les forces de l'ordre. Un homme mort d'une balle dans la tête était à côté du véhicule. Il pourrait être l'auteur des tirs. La piste du suicide pourrait être envisagée après la fusillade devant la mosquée.

Le dossier a été confié à la police judiciaire de Rennes et le quartier a été bouclé.

L'imam Rachid El Jay est notamment connu pour des prêches polémiques diffusés sur Internet sur le statut de la femme ou la musique considérée, selon lui, comme une "créature du diable". 

Selon le parquet de Paris, la situation est en cours d'évaluation par la section antiterroriste du parquet de Paris qui est en relation avec le parquet de Brest. L’enquête ne fait que débuter.

Ouest-France

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