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Les gilets jaunes de simples citoyens ? "De la pure connerie" pour Emmanuel Macron
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Attaques à distance

Dans un long entretien accordé au New Yorker, le chef de l'Etat est revenu sur la crise des gilets jaunes et sur les violences policières.

Quand il quitte l'hexagone, Emmanuel Macron est souvent plus franc. Aux Etats-Unis, le célèbre magazine The New Yorker a publié un très long portrait du président de la République française. 


Dans ces colonnes, le chef de l'Etat revient sur la crise des gilets jaunes, notamment concernant le bilan des personnes blessées. "Nous faisons face à un mouvement social d'un haut niveau de violence. Unique" a-t-il déclaré aux journalistes américains. Il explique également son choix de ne pas s'opposer aux manifestations : "J'ai décidé de ne pas décréter de situation exceptionnelle ou d'interdire. Je ne l'ai pas fait parce que je ne voulais pas réduire les libertés dans ce pays. Mais penser que nous sommes en train de parler de simples citoyens qui manifestent, c'est de la pure connerie.


Alors que la France est dans le viseur des Nations unies suite aux violences policières, Emmanuel Macron n'en démord pas, sa politique de maintien de l'ordre était justifiée : " Ce qui est compliqué, c'est que beaucoup de personnes sont agacées par la violence des manifestants, qui pourrait être synonyme d'une sorte de laxisme du gouvernement. Et en même temps, les gens sont bouleversés par tous ces blessés, synonymes de l'autoritarisme."

Concernant Geneviève Legay, blessée lors de la manifestation interdite à Nice le 23 mars dernier, il continue d'affirmer que la manifestante de 70 ans n'avait rien à faire à cet endroit-là : "Cette dame âgée n'allait pas faire des courses. Elle allait manifester avec des activistes, face aux policiers, au pire moment de la crise."

The New Yorker

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