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Privatisation d'ADP : Gérard Larcher considère que le RIP est un "détournement de démocratie représentative"
©FRANCOIS GUILLOT / AFP

Signatures

Le président du Sénat Gérard Larcher s'est exprimé sur RTL sur le projet de référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP). Il considère qu'il s'agit d'un détournement de démocratie.

Une réunion d'élus de différents partis s'est déroulée ce mercredi afin de lancer la collecte de signatures contre la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP). Des élus du Parti socialiste, des Républicains, du Rassemblement National et de La France Insoumise étaient notamment présents lors de ce meeting organisé à Saint-Denis. Ils ont lancé une procédure de référendum d'initiative partagée (RIP) sur la question de la privatisation d'ADP. 

Gérard Larcher était invité sur RTL ce jeudi. Il s'est exprimé sur cette question. Le président du Sénat évoque un "détournement de démocratie représentative" : 

"J’ai dit très clairement : le Sénat a voté contre la privatisation d’ADP. Mais nous n’avons pas du tout choisi de détourner en fait le référendum d’initiative partagé prévu par la Constitution. Parce que pour moi, très clairement, c’est un détournement de démocratie représentative".

Gérard Larcher a tenu à mettre en garde contre ce dispositif : 

"Je rappelle que nous sommes dans un système bicaméral, les députés l’emportent sur nous en dernière lecture pour les lois ordinaires, et voilà que ceci serait remis en cause par un référendum d’initiative partagée décidé entre le vote de la loi et la promulgation. C’est un détournement de la volonté du constituant de 2008". 

Dans le cadre de son intervention sur RTL, Gérard Larcher a tenu à rappeler le positionnement du Sénat sur la question de la privatisation d'ADP. Le Sénat s'est en effet opposé à la privatisation d'ADP car il n'y avait "pas assez de garanties apportées à un actif stratégique. L'exemple de Toulouse nous amène quand même à réfléchir".  

Le référendum d'initiative partagée a été lancé il y a deux mois par 248 députés et sénateurs. Il faudra obtenir 4,7 millions de signatures pour organiser un référendum. 

RTL et Le Figaro

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