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Lenteur de procédures, mauvaise gestion, dépenses exorbitantes : le fiasco du Palais de Justice de Paris
©LUDOVIC MARIN / AFP

Palais de Justice de Paris

La mauvaise organisation du Palais de Justice de Paris serait lié au choix d'un partenariat public-privé.

L'organisation au sein du nouveau Palais de Justice de Paris est plus que mal engagé et c'est à cause du choix d'un partenariat public-privé comme le révèle Le Monde dans une enquête publiée mercredi 12 juin. La société Arélia en est propriétaire jusqu’en 2044 et l'Etat verse un loyer jusqu'à 2046. Si l'établissement a ouvert sans un jour de retard, une dizaine de magistrats a dénoncé un manque de transparence et une mauvaise gestion de la part de Palais de Justice de Paris. Une équipe du secrétariat général de la chancellerie s'occuperait des dépenses du tribunal et l'installation d'un simple pupitre sur la scène de l’auditorium Pierre-Drai aurait coûté 700 euros et jusqu'à 5000 euros pour aménager le bureau du secrétaire adjoint du parquet.  

Quant à la mauvaise gestion, elle serait due au partenariat public-privé, et donc à la multiplication des acteurs qui complique les prises de décision. La construction de ce nouveau bâtiment a rendu les changements plus longs et complexes. Le temps qu'une "fiche d'expression des besoins" soit mise en place avec les signatures inscrites, puis que cela passe de main en main… il aura fallu un an pour déménager les bureaux et aménager l'espace des nouveaux locaux. Le Palais de Justice de Paris avait déjà subi trois inondations. On se souvient de la première en date, lorsque des techniciens de Bouygues avaient manipulé une dizaine de pièces à conviction sans gants, ni autorisations. Imprudence qui aurait pu compromettre des procédures correctionnelles ou criminelles.

Le Monde

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