Bertrand Collomb, figure du patronat français, est décédé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Bertrand Collomb, figure du patronat français, est décédé
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Disparition

Bertrand Collomb a notamment dirigé pendant 15 ans le groupe industriel Lafarge.

Bertrand Collomb est mort ce vendredi 24 mai à l'âge de 76 ans, a annoncé samedi le groupe Lafarge, qu'il a dirigé de 1989 à 2003 et dont il fut le président jsuq'en 2007.

Issu d'une famille de la grande bourgeoisie lyonnaise, fils et petit-fils de polytechnicien, Bertrand Collomb était un ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1960) et de l'École des mines de Paris. Après avoir occupé des positions administratives au ministère de l'Industrie dans les années 1960 et 1970, et avoir été conseiller technique dans des cabinets ministériels de 1973 à 1975, il a rejoint Lafarge en 1975.

"Il rejoint Lafarge en 1975. Après avoir occupé plusieurs postes dans le groupe, il a été directeur général de Lafarge Corporation, filiale nord-américaine du groupe (1985-1988). Il a été nommé président-directeur général de Lafarge en août 1989, et est devenu président du conseil d’administration en mai 2003, puis président d'honneur en mai 2007. Il a conduit le développement international du groupe, devenu leader mondial du ciment, et maintenant implanté dans plus de 80 pays", peut-on lire dans sa biographie sur Wikipedia.

Sous son mandat de PDG, Lafarge est devenu le premier groupe mondial de son secteur, grâce notamment à sa stratégie internationale. Bertrand Collomb a en particulier mené l'achat de deux concurrents britanniques, Redland et Blue Circle, et fait le pari de la Chine bien avant ses concurrents, permettant à Lafarge d'obtenir une position privilégiée dans ce pays.

En plus de ses liens avec le groupe Bilderberg, il faisait aussi partie du club très fermé Le Siècle.

Le dirigeant était aussi une figure du patronat français: il avait été sollicité plusieurs fois pour diriger le Medef, mais sans jamais accepter, préférant "se consacrer au développement de son groupe".

Élu en 2001 à la tête de l'Afep (Association française des entreprises privées), il s'était montré un farouche opposant aux 35 heures et dénonçait la réglementation excessive de l’État qu'il qualifiait de "délire".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !