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Les révélations de l'enquête sur les enregistrements d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase
©Bertrand GUAY

Contrôle judiciaire

Selon les éléments dévoilés dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements diffusés par Mediapart, les téléphones de Vincent Crase, d'Alexandre Benalla, de l'ancienne cheffe de la sécurité de Matignon ont été géolocalisés dans le même quartier de Paris, le 26 juillet 2018, le jour de la violation présumée de leur contrôle judiciaire.

La rédaction du Parisiena dévoilé les premiers éléments du rapport d'enquête de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne sur les enregistrements publiés par Mediapart le 31 janvier dernier. 

Selon ces révélations, les téléphones portables de Vincent Crase et Alexandre Benalla auraient borné au même endroit le 26 juillet 2018. Leurs téléphones auraient été localisés dans le XVIe arrondissement de Paris au même endroit et au même moment que celui de l'ancienne cheffe de la sécurité de Matignon, Marie-Elodie Poitout, et de celui de Chokri Wakrim. 

Leurs portables auraient déclenché des relais situés "à proximité" du domicile de Marie-Elodie Poitout à 14h11 et à 19h46. 

Les enquêteurs de la Crim ont reçu le premier rapport d'expertise des enregistrements qui ont été remis à la Justice par Mediapart. Selon ces conclusions du 12 février, l'expert indique que les captations n'ont "pas transité par une ligne téléphonique". Ils "ont pu être réalisés par un microphone tel celui d'un smartphone". Le rapport n'exclut pas l'hypothèse d'une sonorisation de l'appartement. Cet élément a été démenti par Mediapart.

Ces nouveaux éléments dévoilés dans la presse accréditent donc la thèse d'une violation du contrôle judiciaire d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase. Ils n'étaient pas autorisés à se rencontrer à cette époque. 

Ces éléments, même s'ils ne prouvent pas formellement qu'une rencontre ait eu lieu, ont poussé les juges d'instruction à ordonner le placement en détention provisoire d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase le 19 février. 

La Cour d'appel de Paris est revenue sur cette décision ce mardi. Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire car la "certitude de la rencontre n'est pas avérée".

Selon des informations de RTL, Marie-Elodie Poitout a une nouvelle fois tenu à réagir et a indiqué qu'elle n'avait "jamais rencontré M. Benalla et Crase le 26 juillet, ni chez moi ni ailleurs". Selon l'ancienne cheffe de la sécurité du Premier ministre, "Alexandre Benalla était logé dans le XVIe arrondissement à cette époque, avenue Foch". Marie-Élodie Poitout a indiqué à la rédaction de RTL que la seule fois où Alexandre Benalla était passé chez elle, remontait au 30 juillet dans la soirée. Il accompagnait alors Chokri Wakrim.

Le Parisien

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