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Gilets jaunes : des journalistes témoignent avoir été visés par des tirs de flashballs
©Zakaria ABDELKAFI / AFP

Double-feu

Plusieurs journalistes et photographes ont été touchés par des tirs de la police, dénoncent-ils sur les réseaux sociaux.

Si l'important dispositif de sécurité déployé dans la capitale a permis d'éviter des incidents de l'ampleur de ceux du 1er décembre, les méthodes des forces de l'ordre semblent un peu expéditives : plusieurs journalistes assurent en avoir été victimes. Dans Le Monde, on lit ainsi qu'un "groupe de photographes, à genoux pour se protéger et clairement identifiable, a été pris pour cible. Un photographe indépendant a notamment été touché à l’épaule. Plus tôt, face au drugstore Publicis, un autre photographe avait été touché à l'aine par un flashball."

Sur Twitter, un journaliste du site Explicite JA, Paul Conge, dit avoir reçu une grenade désencerclante à mi-cuisse tandis que Boris Kharlamoff, de l'agence A2PRL, témoigne avoir reçu un tir de flashball malgré son "brassard presse en évidence". Yann Foreix, journaliste au Parisien, a été touché à la nuque par un tir de flashball dans la nuque.

Les journalistes se trouvent ainsi pris entre deux feux, puisque "la violence de certains manifestants envers les journalistes est «beaucoup plus importante» que lors des précédentes manifestations de «gilets jaunes»", écrit aussi le Figaro.

Les manifestants sont aussi visés par les forces de l'ordre. Une vidéo déjà partagée plusieurs milliers de fois sur Facebook montrent un manifestant portant un gilet jaune, immobile et bras levés devant les forces de l'ordre, qui reçoit un tir de flash-ball dans l'abdomen. Une autre vidéo montre des Gilets jaunes être chargés alors qu'ils sont à genoux, immobiles devant les CRS.

Lu sur Europe1

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