Pillages et incendies à Paris en marge de la mobilisation des Gilets jaunes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Pillages et incendies à Paris en marge de la mobilisation des Gilets jaunes
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Mais que fait la police ?

Plusieurs avenues situées à proximité de l'Arc de Triomphe sont livrées aux exactions de plusieurs centaines de casseurs.

Mise à jour, 17h : La préfecture de police annonce que le bilan est passé à 183 interpellations et 80 blessés, dont 16 parmi les forces de l'ordre.

Scènes de chaos à Paris. Alors que les Gilets jaunes se sont rassemblés dans toute la France pour une nouvelle journée d'action, dans le calme, le mouvement parisien a été débordé par plusieurs centaines de casseurs. 

65 personnes, dont 11 membres des forces de l'ordre, ont été blessées et 158 personnes ont été interpellées, selon un bilan établi par la préfecture de police de Paris à 16 heures. Les troubles ont débuté dès samedi matin, autour de l'Arc de Triomphe, en haut des Champs-Elysées. Tandis que plusieurs centaines de Gilets jaunes manifestaient dans le calme sur l'avenue, des casseurs ont pris à partie les forces de l'ordre, avant d'être dispersées. Elles ont alors envahi les rues adjacentes, faisant d'important dégats. Plusieurs véhicules ont été incendiés et les vitrines des magasins brisées dans l'avenue Raymond Poincaré, l'avenue Kléber, l'avenue Foch ou la place Wladimir Garcin. Une agence bancaire et un magasin de mobiler de cuisine ont aussi été incendiés.

La situation est également tendue Boulevard Haussmann, à plusieurs kilomètres de là, où les manifestants font face aux forces de l'ordre et ont incendié des poubelles.

Sur Twitter, la maire de Paris, Anne Hidalgo a dit "éprouver une profonde indignation et une grande tristesse face à ces violences au cœur de Paris. Elles sont inacceptables. Notre pays est confronté à une crise majeure. Elle ne peut être résolue que par le dialogue. Nous devons au plus vite retrouver ce chemin."

"Les violences qui se sont produites à Paris aujourd’hui sont inadmissibles, intolérables, inqualifiables. Elles doivent être condamnées avec la plus grande fermeté. Elles ne peuvent trouver aucune justification, sauf celle d’altérer gravement l’image de notre pays", a aussi réagi sur Twitter l'ancien président, François Hollande.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !