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Suicide collectif de Jonestown: 40 ans après, le témoignage d'une survivante du massacre
©UPI / AFP

Témoignage

Il y a 40 ans, la secte du Temple du Peuple, fondée par le révérend Jim Jones, commettait l'un des plus grands suicides collectif de l'Histoire au Guyana causant la mort de 910 personnes. 40 ans après, une survivante raconte le massacre.

C'est l'un des plus grands suicides collectif de l'Histoire. Le 18 novembre 1978, plus de 900 fidèles de la secte d'inspiration protestante du Temple du Peuple absorbaient collectivement une dose de cyanure. 910 personnes dont 300 enfants trouveront la mort. Créé par le charismatique révérend Jim Jones, le Temple du Peuple regroupait près de 5000 membres à travers la planète et proposait une réconciliation raciale entre Noirs et Blancs via la religion chrétienne. Prétendant être capable de réaliser des miracles, le gourou Jim Jones avait voulu créer son utopie dans la petite république du Guyana. La 18 novembre 1978, après une fusillade ayant notamment causé la mort de Leo Ryan, représentant du Congrès américain venu enquêter, Jim Jones force plus de 900 de ses fidèles à se donner la mort.

Laura Johnson Kohl, l'une des rares survivantes du massacre, raconte à la BBC comment elle a refait sa vie. Ayant rejoint la secte en 1970, elle cherchait un combat politique dans la vie et raconte comment le mélange entre "socialisme" et christianisme prôné par la secte le lui a fourni. Elle raconte également l'espoir après la création du "paradis" de Guyana qui devait réinventer une nouvelle société et  l'échec progressif de l'utopie qui mène Jim Jones de plus en plus loin dans la folie. 

Laura Johnson Kohl parle aussi des "répétitions" des suicides collectifs qui avaient eu lieu auparavant, les décrivant comme un "test de loyauté". Le jour fatidique elle décrit comment "l'escroc" Jim Jones les a presque obligé à absorber le poison en leur expliquant "qu'ils ne pouvaient pas revenir en arrière". Non présente sur place, elle n'a pas reçu les instructions lui demandant de se suicider mais "n'aurait probablement pas eu le choix" si elle avait été en compagnie des autres.

"C'est une partie de moi. Je suis qui je suis parce que j'ai survécu au Temple du Peuple" déclare-t-elle.

BBC

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