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Municipales : une quarantaine de députés LREM envisagent de se présenter
©Benjamin CREMEL / AFP

Non-cumul

Plusieurs députés marcheurs veulent se lancer dans la bataille des municipales de 2020, afin de donner une implantation locale au parti.

Est-ce une façon d'anticiper la réduction prévue du nombre de parlementaires, ou d'assurer un ancrage local au parti en vue de 2022 ? Selon Paris Match, plusieurs dizaines de députés La République en Marche préparent la campagne des municipales. Ils seraient une quarantaine sur les rangs, indique le magazine. " L’objectif, c’est qu’une cinquantaine de députés se présentent", précise l’élu parisien Pierre Person, responsable du pôle élections au sein du parti. "On a recomposé la vie politique au niveau national, il faut le faire à l’échelon local. On aura besoin de gens solides en 2022...", ajoute-t-il.

Certains de ces futurs candidats sont déjà connus, indique le magazine. Cédric Villani, qui souhaite rafler la mairie de Paris, Richard Lioger (Moselle) à Metz, Romain Grau (Pyrénées-Orientales) à Perpignan, Anne-Laurence Petel (Bouches-du-Rhône) à Aix-en-Provence, Bruno Questel (Eure) à Louviers… D'autres n'ont pas encore officialisé leurs intentions, comme Cécile Muschotti (Var), qui pourrait se lancer à Toulon, ou Matthieu Orphelin (Maine-et-Loire), à Angers.

Cette volonté de viser un mandat local s'explique, pour certains députés, par le sentiment qu'ils y seront plus utiles qu'à l'Assemblée. "Le maire a davantage d’autonomie que le député et la capacité de changer la vie des gens dans leur quotidien", explique Richard Lioger. En outre, le groupe de 308 députés LREM, où il est difficile de s'imposer, sera forcément réduit en 2022, avec la réduction de 30% du nombre de parlementaires prévue dans la réforme constitutionnelle.

Selon Paris Match, Emmanuel Macron "laisse faire pour l’instant". Mais un ministre met en garde : "Les pouvoirs neufs ont du mal à s’enraciner. Il faudra être méthodique, passer des alliances locales et composer."

Lu dans Paris Match

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