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 Un policier chargé de la protection de personnalités écarté pour soupçons de radicalisation
©CHRISTOPHE SIMON / AFP

SDLP

Selon une source policière, le policier écarté l'aurait été il y a au moins un mois.

Il était en charge de la protection du directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, Riss. Un policier du prestigieux corps du Service de la protection (SDLP) a été écarté de ses fonctions et désarmé en raison de soupçons de radicalisation. Le fonctionnaire de police compte entamer une procédure pour contester sa mise à l'écart selon BFMTV qui a révélé l'information.  Son avocat, contacté par la chaîne rappelle que l'homme "est très bien noté, qu'il a été félicité et a notamment des lettres de recommandations de services étrangers".

Il y a plusieurs mois le patron du SDLP Frédéric Auréal a mis en place une procédure de vérification des habilitations de ses hommes. La DGSI en charge des vérifications a émis un avis défavorable à la reconduction de l'habilitation de ce fonctionnaire de confession musulmane. La DGPN (Direction générale de la police nationale) a préféré ne pas prendre de risque et a écarté le policier.

La décision de la DGSI s'est prise sur la base de deux fondements. D'abord le fonctionnaire aurait consulté des sites islamistes sur internet et ses collègues ont signalé "certains de ses comportements ainsi que des contacts jugés 'inquiétants" rapporte BFMTV.

Même si ces éléments ne font pas de lui un hors-la-loi, ils constituent une situation "anormale" et "incompatible avec la protection rapprochée de personnalités" selon une "source haut placée" interrogée par la chaîne.

Lu sur BFMTV

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