Interrogé initialement sur la francophonie, le Président a aussi évoqué la disparition du journaliste Jamal Khashoggi et sur le remaniement.
Emmanuel Macron était interrogé par France 24 et RFI sur le sommet de la francophonie auquel il vient de participer à Erevan en Arménie. Il a défendu le choix de confier la présidence de l'OIF l'organisation internationale de la francophonie (chargé du développement de la langue française) à la Rwandaise Louise Mushikiwabo :
"C'est une francophonie de conquête qu'on a vue pendant ce sommet."
Cependant, la discussion s'est vite déportée sur des sujets d'actualité, à commencer par la disparition et le possible assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi:
"Les faits évoqués sont des faits graves, très graves. Aujourd'hui, j'attends que les vérités et la clarté complète soient établies."
Enfin, on lui a demandé pourquoi le remaniement prenait autant de temps. Il s'est défendu :
"Je fais les choses dans le calme, je les fais dans le respect des personnes, de manière professionnelle."
Le Président a affirmé ne pas vouloir aller trop vite sur ce dossier :
"Pourquoi, quand il s'agirait d'un gouvernement, il faudrait le faire du jour au lendemain ? Quand on veut agir avec les gens, on prend le temps de les connaître. C'est légitime."
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