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Une opération de police s'est déroulée dans les locaux parisiens d'Actes Sud dans le cadre de l'affaire Françoise Nyssen
©ERIC FEFERBERG / AFP

Pression

La police s'est rendue, ce mercredi 29 août, dans les locaux parisiens de la maison d'édition Actes Sud afin de procéder à des constations au sujet des travaux présumés illégaux, dévoilés dans le Canard Enchaîné.

Nouveau rebondissement dans l'affaire Françoise Nyssen. Selon une source proche de l'enquête et des informations de BFM TV, les forces de l'ordre ont effectué ce mercredi des constatations au siège parisien de la maison d'édition Actes Sud. Les locaux en question sont situés dans le sixième arrondissement de la capitale. 

La ministre de la Culture a été pointée du doigt par le Canard Enchaîné. La rédaction de l'hebdomadaire a dévoilé des informations selon lesquelles Françoise Nyssen aurait effectué des travaux présumés illégaux dans les locaux parisiens de la maison d'édition entre 1997 et 2012, à l'époque où elle en était la directrice. 

Les policiers sont donc arrivés ce mercredi au coeur de l'hôtel particulier du 18, rue Séguier. Le bâtiment est inscrit aux Monuments historiques. Les enquêteurs étaient équipés d'instruments de mesure et d'appareils photos, selon des informations du Figaro

Françoise Nyssen est actuellement en voyage à Copenhague avec Emmanuel Macron. Interrogée sur BFM TV, la ministre a effectué une première déclaration :

"Je suis ici au travail, mais ces constations sont assez logiques". 

La ministre est dans la tourmente depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire le 23 août dernier par le parquet de Paris pour des travaux d'agrandissement présumés illégaux, en l'absence d'autorisations nécessaires et sans avoir déclaré ces ouvrages au fisc (permettant ainsi d'échapper à une taxe de 50 000 euros). 

La maison d'édition a également tenu à réagir, d'après des informations de France Info. Selon Estelle Lemaître, la directrice de la communication de la maison d'édition, "une équipe de la brigade de répression de la délinquance contre la personne est en train de visiter nos bureaux parisiens. Il s'agit d'une visite de constatation de l'état des lieux. Cette opération ne s'est pas faite à l'improviste, mais à la suite d'une prise de rendez-vous".

Après la démission de Nicolas Hulot, la rentrée politique s'assombrit donc pour le gouvernement avec cette visite des forces de l'ordre dans les locaux parisiens de la maison d'édition Actes Sud.  

Lu sur Le Figaro

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