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Affaire Benalla : "Je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée", déclare Macron
©Benjamin CREMEL / AFP

Mise au point

Ce mercredi 25 juillet au soir, en déplacement dans les Hautes-Pyrénées, le Président a abordé l'affaire de son ex-collaborateur, licencié par l'Élysée pour avoir frappé des manifestants à Paris, le 1er mai.

Emmanuel Macron est définitivement sorti de son mutisme sur l'affaire Benalla. Ce mercredi 25 juillet, le chef de l'État était en déplacement à Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées. L'occasion, pour lui, de tenter un nouveau déminage de ce dossier épineux, après une première déclaration mardi soir face aux députés de la majorité. Une nouvelle intervention captée par BFM TV.
"Je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée", a-t-il notamment dit de l'ancien chargé de mission à l'Élysée, et ce en raison de son "dévouement et de son parcours différent". Mais le Président a également admis que le comportement d'Alexandre Benalla place de la Contrescarpe, le 1er mai, était une "faute réelle, grave".
"Quand il a fait une seconde faute, il a été sanctionné plus durement", a poursuivi le locataire de l'Élysée, revenant également sur la sanction - une suspension de quinze jours - prise à l'encontre du collaborateur fautif. "La décision prise par mon cabinet, je l'ai approuvée", a-t-il assumé, affirmant également qu'il l'avait alors jugée "proportionnée". "La justice dira s'il fallait en prendre une autre", a-t-il aussi déclaré.
"J'ai tiré les décisions au bon moment. (...) Chacun doit faire son travail, j'ai fait le mien, j'ai dit ce que j'avais à dire. Ce qui devait être fait a été fait", a encore estimé le chef de l'État au sujet de sa gestion du dossier. Enfin, il est aussi revenu plus précisément sur son ex-collaborateur : "Tout le monde fait des erreurs. Les gens sont en train de considérer qu'il faut massacrer tout le monde dès qu'il y a une erreur", a déploré Emmanuel Macron, avant de se fendre d'une nouvelle critique aux médias, après celles déjà formulées la veille face aux députés de La République en Marche : "La presse aussi se trompe parfois mais il faut qu'elle se corrige. Et on lui pardonne". "Beaucoup de gens ont perdu la raison. Beaucoup ont dit des choses fausses et oublient de les corriger. (...) Ce qui a été dit aux Français pendant des jours et des jours était des fadaises", a de nouveau critiqué le Président.
Lu sur BFM TV

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