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Financement des partis politiques : François Bayrou et Marine Le Pen font cause commune
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Dernière chance

Alors que les juges ont saisi deux millions d'euros d'aide publique au Rassemblement National (ex-FN), Marine Le Pen et François Bayrou font cause commune pour défendre la création de la "banque de la démocratie".

Les juges d'instruction ont saisi en début de semaine, 2 des 4,5 millions d'euros d'aide publique que le Rassemblement National (ex-FN) devait recevoir cette année. Cette somme saisie dans le cadre de l'enquête judiciaire sur les emplois présumés fictifs d'assistants au Parlement européen est une bien mauvaise nouvelle pour le RN, déjà criblé de dettes.

Depuis l'annonce, Marine Le Pen fait appel aux dons, dénonce une décision arbitraire des juges et compte sur l'aide de... François Bayrou. Selon les informations de l'Opinion, la Présidente du Rassemblement National aurait téléphoné à François Bayrou ce week-end. Ce tandem innatendu, s'est trouvé une cause commune à defendre : la banque de la démocratie. Un établissement bancaire qui devait venir en aide aux partis politiques afin qu'ils puissent financer leurs activités et leurs campagnes électorales. Or, si la création de cette banque de la démocratie était inscrite au projet de loi du gouvernement et que sa mise en place avait fait l'objet d'un vote par le Parlement (dans le cadre de la loi pour la confiance dans la vie politique)  en septembre dernier, son instauration n'est plus d'actualité.

François Bayrou, qui était à l'origine du projet, et Marine Le Pen dont le parti est constamment dans le rouge, défende donc projet abandonné. Dans les colonnes de l'Opinion la dirigeante du RN, se montrait alarmiste. Selon elle, ce projet s'est vu abandonné à un moment où "il n'avait jamais été aussi nécessaire". Or sans l'existence d'une telle banque, le retard de l'Etat dans le versement d'une subvention équivaut à "une condamnation a mort" du RN. Contacté par l'Opinion, François Bayrou s'est montré tout aussi inquiet, confiant que le système actuel ne garantissait pas la survie des formations politiques et qu'il allait continuer à se battre pour son projet déchu. 

Lu sur l'Opinion

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