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"Chemise arrachée" à Air France : quatre ex-salariés condamnés à 3 et 4 mois de prison avec sursis
©KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Justice

Le 5 octobre 2015, des manifestants avaient envahi le siège d'Air France pour protester contre un plan de suppression de près de 3 000 emplois, prenant à partie deux cadres de l'entreprise, dont le DRH.

La scène de la "chemise arrachée" avait fait le tour du monde? Le 5 octobre 2015, une foule de salariés manifestant contre un vaste plan de suppression de postes avaient pris à partie deux cadres de la compagnie aérienne Air France, dont un DRH. Le premier, Pierre Plissonnier, était reparti torse nu sous les huées, le second, Xavier Broseta, la chemise en lambeaux. Ce mercredi 23 mai, quatre ex-salariés de l'entreprise ont été condamnés par la Cour d'appel de Paris à des peines de trois à quatre mois de prison avec sursis, relate Le Figaro.

Un jugement en appel plus sévère

Les avocats des condamnés avaient plaidé la relaxe en appel, estiment que leurs clients ne pouvaient être tenus pour responsables des violences. La justice, qui avait en première instance condamné accusés à des peines allant de l'amende à quatre mois de prison avec sursis, s'est finalement montrée plus sévère, en revenant sur la relaxe d'un ex-salarié. Elle a également confirmé les peines d'amende de 500 euros infligées à huit autres prévenus, qui étaient poursuivis pour des dégradations.

Pierre Plissonnier avait raconté à la barre ce qu'il avait vécu comme une "humiliation", avec le sentiment d'avoir été la cible d'un "lynchage". L'avocat général avait quant à lui dénoncé des "violences intolérables" qui ont "dégradé l'image d'Air France", mais aussi "les couleurs de la France que la compagnie transporte à travers le monde".

Lu sur Le Figaro

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