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Les radars embarqués privatisés illégaux ? Des associations demandent la suspension immédiate de la mesure
©ALAIN JOCARD / AFP

Coup de gueule

D'après le Canard Enchaîné, confier à des sociétés privées la conduite de voitures équipées de radars embarqués serait d'une légalité "hautement contestable".

Des flashs illégaux ? D'après des révélations du Canard Enchaîné, confier à des sociétés privées la conduite de voitures équipées de radars embarqués ne serait pas inscrite dans la loi française et donc d'une légalité "hautement contestable". L'hebdomadaire satirique s'appuie sur une note datée du 30 mars 2017 rédigée par le Secrétariat général de la direction des libertés publiques et des affaires juridiques, à l'attention du délégué à la sécurité et la circulation routières.

Une révélation qui a du mal à passer chez les associations de défenses des automobilistes. Dans un communiqué, "40 millions d'automobilistes" et la "Fédération française des motards en colère" ont demandé la suspension immédiate de la mesure qui est déjà entrée en vigueur en Normandie et demandent à Emmanuel Macron d'arbitrer le système.

"Cela signifie que des usagers de la route se font flasher par ces voitures-radars depuis déjà plusieurs semaines, peut-être en toute illégalité ! Et que la Sécurité routière entend poursuivre le processus de généralisation de la privatisation à tout le territoire français en ignorant purement et simplement les remarques du ministère de l'Intérieur, dont elle dépend !" a condamné Daniel Quéro, président de 40 millions d'automobilistes.

Lu sur Sud Ouest

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