Lors d'une cérémonie sans accrocs ni fioritures, le Président a honoré les morts de la Seconde guerre mondiale.
Sous un ciel estival parisien, la République, comme chaque 8 mai depuis celui de 1945, commémorait la capitulation de l'Allemagne nazie. Une journée qui avait mis fin il y a 73 ans à 6 années de guerre, d'horreurs mais aussi de courage et de sacrifice. Le président de la République a symboliquement déposé une gerbe de fleurs devant la statue du Général de Gaulle, chef de file de la résistance française au nazisme. Puis il est allé ranimer la flamme qui brûle sur la sépulture du soldat inconnu, sous l'Arche de Triomphe. La garde républicaine a par ailleurs défilé sous un soleil de plomb, remontant au pas les Champs Élysées.
Étaient présents le Premier ministre Edouard Philippe, Nicolas Sarkozy, la ministre de la Défense Florence Parly, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale Gérard Larcher et François de Rugy, ainsi que les descendants du général de Gaulle. Tous arboraient le bleuet, équivalent français des "poppies" britanniques. Manquait François Hollande, qui était invité mais qui aurait refusé de s'y rendre. L'ancien président est par ailleurs en mauvais termes avec son successeur depuis ses déclarations où il qualifiait Emmanuel Macron de "Président des très riches".
Pendant ce temps-là, Gérard Collomb recevait son altesse royale le Prince Charles dans sa ville de Lyon. Le ministre et le Prince ont participé à une cérémonie commune pour rappeler le rôle clé qu'a joué la nation britannique dans la libération du territoire français.
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