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Vingt étrangers radicalisés expulsés de France en 2017
©BERTRAND GUAY / AFP

Aux grands maux...

C'est "un record", selon le ministre de l'Intérieur.

Une semaine après les attaques terroristes qui ont touché l'Aude, le ministre de l'Intérieur revient dans un entretien pour le journal Ouest-France su l'état de la menace islamiste. Répondant aux critiques sur l'action de l'Etat, il rappelle que "mettre en prison les 26 000 fichés S, ou ceux qu'on jugerait dangereux est impossible, car l'inscription dans un fichier n'est pas une preuve de culpabilité" et assure que l'expulsion d'étrangers radicalisés se fait déjà. "Nous avons réalisé vingt expulsions en 2017, un nombre jamais atteint auparavant", déclare le ministre.

Le ministre de l'Intérieur a aussi estimé que les attaques à Trèbes et Carcassonne étaient "difficilement prévisible(s)". Leur auteur, Radouane Lakdim, était inscrit au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) depuis novembre 2015 "mais les investigations initiées par les services de renseignement n'avaient mis en évidence aucun signe laissant présager un passage à l'acte".

Ne pouvant pas "exclure" une recrudescence d'actes de terroristes solitaires comme Radouane Lakdim, le ministre rappelle que "l'an dernier, vingt attentats ont été déjoués et deux en 2018". Il précise : "J'ai demandé aux préfets de réunir, cette semaine, en urgence les groupes départementaux d'évaluation de la radicalisation."

Lu dans Ouest-France

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