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Le parquet de Saint-Malo confirme l'existence d'une plainte classée sans suite déposée en 2008 pour "un fait de viol" contre Nicolas Hulot
©Capture d'écran

Dans l'oeil du cyclone

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot fait face à des rumeurs de violences et de harcèlement sexuel. Rumeurs qu'il a démenties sur BFMTV.

  • Le nouveau magazine l'Ebdo qui paraîtra vendredi contient un article exposant "deux affaires" où le ministre serait mis en cause. Il s'agirait d'une plainte a été déposée pour viol en 2008 pour des faits remontants à 1997 qui aurait été classée sans suite. L'autre dossier concernerait une ancienne employée de la Fondation Nicolas Hulot qui aurait évoqué des "faits de harcèlement".
  • Pour désamorcer au plus vite le risque de scandale, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique s'est rendu ce matin sur les plateaux de BFMTV et de RMC pour dénoncer des rumeurs "ignominieuses".
  • La présumée victime de la Fondation Nicolas Hulot, interrogée par le magazine Le Point dément la rumeur et s'est dit "très en colère et "jure qu'il n'y a eu ni transaction financière ni protocole d'accord" expliquant qu'elle a quitté la fondation à cause de ses nouvelles fonctions à l'Assemblée nationale.
  • Nicolas Hulot a reçu un message de soutien d'Edouard Philippe qui assure n'avoir "aucune raison de douter de sa parole". L'Elysée écarte de son côté toute démission "en l'absence de mise en examen".

20h40 :  Une plainte a bien été déposée en 2008 contre Nicolas Hulot selon la procureure de la République de Saint-Malo

La procureure de la République de Saint-Malo, Christine Le Crom a confirmé jeudi dans un communiqué qu'une plainte pour "un fait de viol" avait bien été déposée en 2008 contre l'actuel ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot mais a été classée sans suite.

"Une jeune femme a effectivement déposé plainte, le 11 juillet 2008, à l'encontre de Nicolas Hulot en dénonçant un fait de viol commis, selon elle, 11 ans auparavant, alors qu'elle était déjà majeure" détaille le communiqué.

Communiqué parquet de Saint-Malo

19h 40: Lauren Valdiguié co-auteur de l'enquête s'exprime au micro de RTL

Laurent Valdiguié  co-auteur de l'enquête à paraître dans l'Ebdo s'est exprimé ce soir au sujet de "l'Affaire Nicolas Hulot" sur la radio RTL.En réponse à ceux qui disent qu'il n'y a pas d'affaire, il répond " On est dans les dessous d’un homme et dans le secret d’une grande famille française enfoui depuis un peu plus de 20 ans. Un grand secret qui explique peut-être, puisque c'est le point de départ de notre enquête, pourquoi Nicolas Hulot a renoncé successivement, alors qu'il a été plusieurs fois en position assez favorable et à la grande surprise de ses amis, renoncé à la course à la présidence" en se défendant de toute "manipulation politique".

 L'entretien en intégralité sur le site de RTL

18h30 : La FNH affirme ce jeudi prendre connaissance dans la presse de ces informations

La Fondation pour la Nature et l'Homme créé par Nicolas Hulot affirme ce jeudi dans un communiqué n'avoir eu connaissance "d'aucun agissement répréhensible ou conduite inappropriée" en 25 ans. Dans le communiqué il est fait mention que la FNH "découvre dans la presse des allégations mettant en cause l'honneur et la probité du ministre de la Transition écologique".

17h30 : les autres polémiques autour de Nicolas Hulot

Avant ces nouvelles rumeurs, Nicolas Hulot s'était déjà retrouvé dans la tourmente depuis son accession au poste de ministre de la Transition écologique. Ce matin du RMC, il déclara face à Jean-Jacques Bourdin qu'il a déjà " été attaqué sur mon patrimoine, sur mes déclarations. Tant qu'on est dans ce registre, c'est insupportable mais on avance" et que "Depuis des mois, je subis toutes sortes de rumeurs, insinuations, suspicions, inquisitions auprès d'hommes et de femmes que j'ai connus".

En effet, même si aucune plainte n'a jamais été déposée, des informations sur son patrimoine et sa fortune avaient déjà fait polémique par le passé.

Au début de son mandat, la fortune de Nicolas Hulot était pointée du doigt par le Canard enchaîné qui s'attardait sur les bénéfices de sa société "Eole Conseil" dont il était le seul salarié et qui engrangeait entre 480 000 et 715 000 euros par an depuis le début des années 2000. Le Canard mettait aussi en lumière le long et juteux partenariat entre sa Fondation et EDF pour des montants de 460 000 euros par an jusqu'en 2012.

En décembre, le ministre a fait l'objet de critiques pour les neuf véhicules qu'il avait déclaré dans sa déclaration de patrimoine dispatchés entre les 4 maisons qu'il possède. Il avait justifié à l'époque qu'il roulait en électrique "95% de son temps".

Enfin, début février c'était sa maison en Corse qui était pointée du doigt par le magazine Le Point. Le magazine mettait en évidence la différence entre l'estimation faite dans sa déclaration de patrimoine (1,05 million d'euros) et le fait que le ministre avait essayé de la vendre en 2016 "entre 2 et 5 millions d'euros". Le ministre s'est défendu en expliquant que "le prix conseillé par l'agence était stratosphérique" et qu'une deuxième expertise avait été faite qui aurait revu la valeur de la maison à la baisse.

16h25 : La couverture de l'Ebdo à paraître vendredi

15h40 : "Ne pas répondre aux journalistes"

14h30 : Benjamin Griveaux réagit aux rumeurs

Benjamin Griveaux porte-parole du gouvernement a répondu à ces accusations en expliquant qu'il n'y avait "pas d'affaires mais des rumeurs". Et a rappelé le soutien d'Edouard Philippe, Emmanuel Macron et l'ensemble du gouvernement à Nicolas Hulot.

Lu sur Le Point

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