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Jean-Pierre Raffarin pourrait quitter Les Républicains d'ici la fin 2018
©Reuters

Réflexions

"Pour Macron comme pour Wauquiez, 2018 sera l'année de l'identité politique. On verra ainsi jusqu'où le premier ira à gauche et l'autre à droite. Je serai avec celui qui rassemblera au centre", promet-il.

Dans les colonnes des Échos ce vendredi 2 février, Jean-Pierre Raffarin se confie sans détour sur son avenir politique, en taclant au passage le nouveau président des Républicain, Laurent Wauquiez, et en analysant la politique d'Emmanuel Macron. "Pour la majorité comme pour l'opposition, 2018 sera une année vérité", estime l'ancien Premier ministre. Et d'ajouter : "Beaucoup de gens ont envie qu'Emmanuel Macron réussisse. Et c'est mon cas".

Emmanuel Macron "est à la hauteur"

Il ne pense pas que le chef de l'État mène une politique de droite mais plutôt celle "de centre-droit". "Le giscardien que je fus trouve d'ailleurs que la direction est bonne", lance-t-il au quotidien. Selon lui, Emmanuel Macron "est entré très vite dans le costume présidentiel, ce qui lui donne une autorité naturelle que François Hollande n'a jamais vraiment eue". "Il n'y a pas de question : il est à la hauteur. Il donne de la fierté aux Français", estime-t-il encore. Toutefois, il pense que "le risque qu'il encourt, c'est la solitude". "Il impose un rythme que peu de gens peuvent suivre. Le chef de l'Etat conduit mais il doit aussi entraîner".

2018 sera aussi l'année de la relance de l'Europe. Elle sera aussi, semble-t-il, très importante pour Jean-Pierre Raffarin. "Si à la fin de 'l'observation 2018', Emmanuel Macron a fait bouger la France et mené son programme au rythme annoncé, il faudra envisager l'avenir avec lui", explique-t-il. Dans ce cas, il pourrait quitter les Républicains ou peut-être prendre les distances avec son parti comme Alain Juppé et Dominique Bussereau. "Je déciderai à la fin de 2018. Si je pars, je ne resterai pas sans adresse", confie l'ex-Premier ministre.

"Je serai avec celui qui rassemblera au centre"

Selon lui, "pour Macron comme pour Wauquiez, 2018 sera l'année de l'identité politique". "On verra ainsi jusqu'où le premier ira à gauche et l'autre à droite. Je serai avec celui qui rassemblera au centre", promet-il, avant de lancer quelques piques au président des Républicain. "Je n'ai pas aimé sa conquête de LR par le versant de la droite raide. L'espace de l'opposition reste l'échec de la majorité. Mais les Français ne souhaitent pas le scénario de l'échec", dénonce Jean-Pierre Raffarin, pensant comme Valérie Pécresse, qu'il y "deux droites". "Nous sommes les héritiers des Orléanistes et des Bonapartistes. Le rassemblement de ces deux droites est une condition nécessaire de toute victoire présidentielle", conclut-il.

Lu sur Les Echos

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