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Calais : fusillade, rixes, et scènes de guérillas urbaines... ce que l'on sait des affrontements de jeudi
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Explosion de violence

Une flambée de violence a éclaté entre migrants faisant une vingtaine de blessés, dont quatre se trouvent entre la vie et la mort.

Des scènes de guerre en plein jour. Jeudi 1er février, des rixes ont éclaté en divers endroits de Calais, entre des Afghans et Africains. Franceinfo a déroulé la chronologie des évènements. Les échauffourées auraient commencé aux alentours de 15h30, près du centre hospitalier de Calais, où a eu lieu une distribution de repas, et auraient impliqué une centaine de migrants érythréens et une trentaine d'Afghans. Cinq migrants sont touchés par des balles. Les affrontements ont repris vers 16 heures. Selon la préfecture, la police a dû protéger des Afghans pris à partie par 150 à 200 Erythréens, à Marck-en-Calaisis. Les violences ont ensuite continué jusqu'en début de soirée en divers endroits.

Les témoins oculaires ont évoqué des scènes de guérillas urbaines. Le bilan est particulièrement lourd : au moins 22 blessés, quatre d’entre eux étaient entre la vie et la mort vendredi matin. Deux policiers ont également été légèrement blessés. Gérard Collomb, qui s'est rendu sur place dans la soirée, a dénoncé des événements "exceptionnellement graves" et "un degré de violence jamais connu".

Pourquoi une telle flambée de violence ? Selon Le Monde, la situation se détériore chaque jour un peu plus depuis la visite d'Emmanuel Macron le 16 janvier dernier. Sur franceinfo, Jean-Claude Lenoir, président de l'association Salam, évoque  "une exaspération" et "une tension énorme" au sein des migrants, provoquées notamment par un "harcèlement au quotidien. Du côté de la maire Les Républicains de Calais Natacha Bouchart, on pointe du doigt "la complicité de certains passeurs, de certains activistes, de certains No Border ou de certains associatifs". D'après les derniers chiffres des associations, environ 800 migrants vivent actuellement à Calais.

Lu sur franceinfo

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