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Prisons : les syndicats de surveillants quittent les négociations avec la ministre de la Justice
©LUDOVIC MARIN / AFP

Déception

"Au bout d'une heure de présentation et de courts échanges, on repart déçus et frustrés", a indiqué le secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa, Jean-François Forget.

Depuis le 15 janvier, les gardiens de prison continuent à manifester partout en France pour dénoncer leurs conditions de travail. Ce mardi 23 janvier, Nicole Belloubet s'est entretenue avec les syndicats de surveillants. Rapidement, ces derniers ont quitté la table des négociations, se disant mécontents et appelant à la poursuite des manifestations.

Les syndicats se disent déçus et frustrés  

Lors de ce rendez-vous, Nicole Belloubet a "formulé un certain nombre de propositions assez significatives", pour un montant de trente millions d'euros, selon le porte-parole du ministère de la Justice, Youssef Badr. Parmi ces propositions : "une prime liée au personnel qui travaille dans les établissements sensibles". Elle a été qualifiée de "prime à l'agression" par FO et la CGT. En outre, une "prime d'attractivité, une prime de fidélisation", notamment pour ceux qui viennent de terminer leur formation et une autre prime pour ceux travaillant le dimanche et les jours fériés ont été évoquées, selon le porte-parole du ministère.

>>> À lire aussi : La crise dans les prisons, sismographe de l’état de ruine de la justice française

"Au bout d'une heure de présentation et de courts échanges, on repart déçus et frustrés parce que sur toute notre plateforme, on n'a pas eu le dixième des réponses que l'on attendait", a déclaré devant le ministère le secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa (majoritaire) Jean-François Forget. "Le gouvernement n'a pas pris conscience de l'ampleur" du mouvement dans les prisons, a ajouté Emmanuel Chambaud, secrétaire général adjoint de ce syndicat.  "Sur la sécurité, aucune de nos revendications n'a été retenue. Rien n'a été dit sur le statut", a dénoncé le secrétaire général de FO Emmanuel Baudin. En outre, selon LCI, les syndicats demandent qu'Edouard Philippe reprenne ce dossier. "Je suis décidée à gérer ce dossier, je le connais bien et je pense qu'un médiateur n'est pas indispensable à ce stade", a rétorqué la ministre, ajoutant que "la porte est toujours ouverte" si les syndicats souhaitent discuter.

Lu sur Le Figaro

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