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Benoît Hamon dénonce la "politique migratoire la plus répressive depuis des décennies"
©Reuters

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Dans une tribune publiée par le JDD, le candidat socialiste à l'élection présidentielle dénonce une "politique indigne" qui "bafoue les droits fondamentaux".

Pas de trêve de Noël pour Benoît Hamon : l'ancien candidat PS à la présidentielle, qui avait récolté 6,35% des voix au premier tour, s'en prend vertement au gouvernement dans une tribune publiée par le Journal du dimanche.

Pour Benoît Hamon, le gouvernement d'Edouard Philippe "est en train d'adopter la politique migratoire la plus répressive que notre pays a connue depuis des décennies". Signe que l'accusation est sérieuse, il l'assure : "même Nicolas Sarkozy n'avait pas osé" aller si loin.

Dans cette tribune, 25 signataires, membres de Génération·s, le nouveau mouvement lancé par Benoît Hamon après son échec cinglant à la présidentielle, écrivent que "sous l’apparat d’une politique humaniste, le gouvernement Macron-Philippe est en train d’adopter la politique migratoire la plus répressive que notre pays a connue depuis des décennies." Pour eux, "c’est cela la véritable signification du 'et en même temps' : on envoie les caméras filmer l’accueil de réfugiés venus légalement de Centrafrique, 'et en même temps' on en renvoie d’autres par centaines. On fait une jolie opération médiatique autour d’une cérémonie de naturalisation, 'et en même temps' on va chasser les sans-papiers des centres d’hébergement".

Les signataires dénoncent "une politique indigne", qui "bafoue les droits fondamentaux". Ils demandent "une politique migratoire respectueuse des droits humains, qui nécessite davantage de moyens de l’Etat pour accueillir, héberger et accompagner celles et ceux qui fuient la misère, la guerre et les conséquences du réchauffement climatique."

"Nous demandons que davantage de personnes voient leur situation régularisée, dans la mesure où elles contribuent au quotidien à la richesse de notre pays et que, dans les faits, elles ne peuvent être expulsées", ajoutent-ils.

Lu dans le JDD

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