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Penelopegate : les regrets de Patrick Stefanini sur la défaite de François Fillon
©AFP

Confessions

"Je ne vois pas l'intérêt stratégique pour François Fillon de ne pas nous avoir parlé" de la situation de sa femme, a notamment confié l’ancien directeur de campagne sur RTL.

C’est un livre qui parle d’une élection imperdable… qui a finalement été perdue. A travers l’ouvrage "Déflagration ; dans le secret d’une élection impossible" (Robert Laffont), l’ancien directeur de campagne de François Fillon se confie. Invité de RTL ce vendredi matin, Patrick Stefanini est forcément revenu sur le tourbillon du PenelopeGate, qui a précipité la chute du candidat Les Républicains. Il regrette notamment le silence de l’ancien candidat sur la question. "Je comprends qu’il garde des secrets. Mais je ne vois pas l'intérêt stratégique pour François Fillon de ne pas nous avoir parlé" de la situation de son épouse.

Selon lui, après la tempête médiatique, l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy aurait dû "se poser sérieusement la question de savoir s'il était encore le meilleur candidat.  Il a triomphé à la primaire, et peut-être n'a-t-il pas vu que ce n'était que la première manche, que l'électorat de la primaire n'était pas représentatif de celui de la France". Patrick Stefanini ne manque pas de tresser des louanges à l’ancien premier ministre. "Il a un sang-froid admirable, une très belle intelligence tactique, un sens aigu de l'intérêt national". Avant de poursuivre : "Mais il a des défauts. On a connaissait son manque d'empathie et on a appris à connaître une certaine imprudence, une forme de maladresse dans la communication mais aussi une incapacité à sortir par le haut en s'effaçant". 

Au-delà de la personnalité du candidat Fillon, le tacticien des Républicains avance également d’autres explications à la défaite de la droite. Pour lui, le parti a "perdu des pans entiers de l'électorat, notamment l'électorat populaire et une partie des classes moyennes. Ce n'est pas la faute de Nicolas Sarkozy, c'est en grande partie la faute de la terrible crise économique et financière. Deuxièmement, nous avons perdu le centre. Quand la droite qui est sociologiquement minoritaire s'allie avec le centre, elle gagne l'élection présidentielle mais quand elle n'a pas le centre avec elle ou qu'elle l'a contre elle, comme c'était le cas en 2017, elle perd" conclut-il.

Lu sur RTL

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