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Emmanuel Macron sifflé à son arrivée au Congrès des maires
©LUDOVIC MARIN / AFP

Accueil glacial

La suppression annoncée de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages d’ici à 2020 inquiète fortement les maires.

Emmanuel Macron en terrain miné. Ce jeudi après-midi, le chef de l'Etat s'est exprimé devant plusieurs milliers d'élus porte de Versailles à Paris, en clôture du 100e Congrès des maires de France, jeudi 23 novembre à Paris. Un rendez-vous au climat était tendu : le locataire de l'Elysée a été sifflé pendant une vingtaine de secondes lors de son arrivée, tandis que d'autres élus ont applaudi.

Après un discours de François Baroin, le président de la République a donc pris la parole pour notamment défendre la suppression controversée de la taxe d'habitation pour 80% des ménages. "On peut baisser des impôts en faisant des économies", a-t-il soutenu. "Cette réforme coûtera 10 milliards sur trois ans et sera financée par des économies faites par l’Etat. Pourquoi la taxe d'habitation ? Ceux qui veulent la défendre sont tous ceux qui voulaient la supprimer. Mais à chaque fois on renonce. Avant de continuer : "Qui en sont les victimes ? Les territoires les plus modestes et la classe moyenne. C’est un impôt qui est injuste territorialement. Il est injuste socialement car il est aveugle sur sa capacité contributive. Pour une même surface, on peut gagner deux SMIC ou cinq SMIC et payer la même taxe d'habitation, ce n’est pas juste". 

En revanche, Emmanuel Macron a promis aux maires qu'il ne toucherait pas à "la carte territoriale", malgré ses imperfections. Il a "garanti" que l'Etat ne "forcera pas à des regroupements de communes ni à des modifications de la carte intercommunale".

Lu sur Le Figaro

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