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Jean-Luc Mélenchon en colère contre les Insoumis corses
©AFP

Des Insoumis pas assez soumis

La France insoumise a, en Corse, passé un accord avec le PCF pour les élections territoriales des 3 et 10 décembre, contre l'avis de son chef Jean-Luc Mélenchon.

Dans le cadre des élections territoriales des 3 et 10 décembre, la "Corse insoumise" et le PCF ont constitué une liste commune, "L’Avvene, a Corsica in cumunu (« L’Avenir, la Corse en commun »)". Une initiative pas vraiment au goût de Jean-Luc Mélenchon. Sur son blog, il a dénoncé "une misérable usurpation de notre sigle".

"Cette pauvre tambouille tourne le dos à toutes les grandes questions qui se posent en Corse à partir du vote des législatives", écrit-il, faisant référence à l'élection de trois députés nationalistes sur quatre.

"Les électeurs corses sanctionneront cette façon de tenter de les duper", assure le député des Bouches-du-Rhône. Il tacle aussi la direction du PCF qui, en soutenant cette liste, "aggrave par une nouvelle provocation le divorce déjà consommé entre nous".

Michel Stefani, conseiller territorial sortant et numéro trois sur la liste L’Avvene, a Corsica in cumunu, a réagi à ce procès en insoumision en écrivant sur son site que "Jean-Luc Mélenchon a choisi de s’exprimer non pour respecter l’engagement sur place de femmes et d’hommes qui ont fait en Corse sa campagne mais en leur crachant dessus. (...) Nous savions que l’humilité n’était pas le fort de Jean-Luc Mélenchon mais, là, il crève le plafond en nous expliquant cela depuis son bureau parisien par l’intermédiaire de son blog. Il se dit que le ridicule ne tue pas. Lui ne risque rien."

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a de son côté déclaré ne pas comprendre cette polémique. "Que Jean-Luc Mélenchon ne veuille pas s’associer à ce rassemblement, c’est son choix. Mais pourquoi tenter de le disqualifier ?", a-t-il dit.

"Jean-Luc Mélenchon pense qu’il incarne à lui tout seul le rassemblement et que tout ce qui peut se faire autrement n’est que “tambouille. A ce stade, il ne nous reste plus qu’à lui recommander le Prozac", conclu Michel Stefani.

Bonne ambiance.

Lu dans Le Monde

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