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Nicolas Hulot se donne "un an" pour voir s'il est "utile"
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Bilan d'étape

Le ministre de la Transition écologique affirme que son bilan à un an déterminera s'il reste ou non au sein du gouvernement d'Édouard Philippe.

Cinq mois après son entrée au gouvernement, et alors que la rumeur le dit régulièrement sur le départ, le ministre de la Transition écologique livre dans Le Monde un premier bilan de sa première expérience politique. "Je suis là pour être utile. Je sais aussi que je ne peux pas faire de miracle du jour au lendemain. Nous sommes dans une période dephasage incontournable, qui ne va pas sans quelques ajustements", commente-t-il.

L'ancien présentateur d'Ushuaïa affirme qu'il ne s'est pas "fixé de date pour un bilan" mais qu'il se donne "un an pour voir si je suis utile, si j'ai réussi à créer des convergences, à insuffler une forme de cohérence dans l'action du gouvernement en faveur de la transition écologique".

Il affirme qu'il "y a énormément de choses sur lesquelles je suis prêt à m’adapter pour être plus efficace", mais à condition "que l’on ne perd pas de vue le sens que nous voulons donner à notre action". Il y a néanmoins des sujets "notamment ceux touchant à la santé, pour lesquels j’ai moins d’indulgence car je sais d’expérience que la justice et l’Histoire ne sont pas amnésiques", dit il. "Si les Européens avaient voté par exemple la reconduction du glyphosate pour dix ans, il est clair que je me serais demandé à quoi je sers", donne-t-il pour exemple. "Je le redis, il faut que l'on se fixe l'objectif de sortir du glyphosate durant ce quinquennat", insiste le ministre.

Sur ces relations avec Edouard Philippe et Emmanuel Macron, il explique que "de longues discussions soient nécessaires" car les trois hommes viennent "de planètes différentes".

"Par moment, il faut que je monte au front, que je revienne à la charge, que je fasse preuve de mauvaise humeur, mais tout cela est très classique. Je n’avance pas sur un chemin de pétales de roses, mais j’avance".

Lu dans Le Monde

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