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Accusée d'emploi fictif, Anne Hidalgo attaque en diffamation le magazine Capital
©Reuters

En colère

La maire de Paris dément toute rémunération indue pour son emploi dans un cabinet ministériel, en 2001 et 2002.

Ce mercredi 25 octobre, Capital a publié un article intitulé "Exclusif : les preuves qu’Anne Hidalgo avait un emploi fictif". Selon le magazine, la maire de Paris a bénéficié d'un emploi fictif au ministère du Travail pendant vingt mois au début des années 2000, alors qu'elle était conseillère au cabinet de la ministre de la Justice Marylise Lebranchu puis la première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris. A l'époque, elle aurait perçu environ 80.000 euros de salaires, selon Capital.

Anne Hidalgo contre-attaque

Quelques heures plus tard, l'édile a contre-attaqué. Dans un communiqué, le cabinet de la Maire de Paris a annoncé qu'Anne Hidalgo va porter plainte contre Capital. "Anne Hidalgo, Maire de Paris, conteste avec la plus grande fermeté l’accusation d’emploi fictif qui est portée contre elle dans ce nouvel article. Face à cette atteinte grave à son honneur et à sa probité, elle annonce sa décision de déposer plainte pour diffamation". Et d'ajouter : l'auteur de l'article Philippe Eliakim est "un journaliste déjà condamné pour diffamation à l'encontre de Bertrand Delanoë, en avril 2013, après avoir accusé le maire de la capitale d'être 'pire que Chirac' en matière 'd'emplois fictifs'."

"Anne Hidalgo rappelle son attachement le plus complet au respect du droit. De 1997 à 2002, elle a exercé des responsabilités au cabinet du ministre du Travail puis au cabinet du ministre de la Justice. Élue en mars 2001 et enceinte de son troisième enfant, elle a alors exercé son droit au congé maternité. À l'issue de ce congé maternité, elle a demandé au ministère du Travail d'être placée en position de détachement avec cessation du paiement de sa rémunération, en raison de sa fonction de première adjointe (...)", explique encore le texte.

In fine, le communiqué rappelle que des accusations similaires "avaient été portées contre [Anne Hidalgo] (…) par un syndicaliste". "Le ministère du Travail et Anne Hidalgo avaient déjà fourni à la justice tous les éléments permettant de confirmer la légalité de sa situation", précise le texte, faisant référence à une décision du tribunal administratif ne donnant pas satisfaction au syndicat SUD.

Lu sur Huffington Post

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