Glyphosate : "Les gens qui travaillent pour Monsanto, je ne les connais pas et je ne les reçois pas" assure le ministre de l'Agriculture<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Glyphosate : "Les gens qui travaillent pour Monsanto, je ne les connais pas et je ne les reçois pas" assure le ministre de l'Agriculture
©JOHN THYS / AFP

Mise au point

"Il m’est impossible de vous dire en combien de temps à ce stade nous pourrions sortir de l’utilisation du glyphosate" a indiqué ce matin Stéphane Travert sur France Inter.

Invité de France Inter ce mercredi matin, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a assuré que "la France votera non, comme elle s'y était engagée" à un renouvellement pour dix ans du glyphosate, un pesticide très controversé. Cependant, pour le ministre, il ne faut pas précipiter les choses. Il estime qu’un arrêt brutal de l'utilisation du glyphosate ne nuirait pas seulement aux exploitants qui l'utilisent mais aussi aux modèles d'agro écologie qui émergent.

"Je m'appuie sur la science et le droit" a-t-il indiqué. "Il m’est impossible de vous dire en combien de temps à ce stade nous pourrions sortir de l’utilisation du glyphosate. Si on interdit de façon brutale le glyphosate, on remet en cause l'agro écologie".

Interrogé sur le poids des lobbies, notamment celui du géant américain Monsanto, le ministre a balayé leur influence. "Les lobbies ne sont pas devant mon bureau. Je ne les reçois pas, car cela ne m’intéresse pas, je n'ai pas à le faire. Je ne connais pas les gens de chez Monsanto, je ne les connais pas et je ne les reçois pas. Je suis au ministère de l’Agriculture et j’essaie de faire monter l’agriculture française en gamme et de faire en sorte que les agriculteurs vivent dignement de leur travail".

Lu sur France Inter

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !