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Bernard Cazeneuve charge Jean-Luc Mélenchon
©AFP

Critiques

Dans son ouvrage "Chaque jour compte, 150 jours sous tension à Matignon", l'ancien Premier ministre s'en prend violemment au leader de La France insoumise.

Dans son ouvrage, "Chaque jour compte, 150 jours sous tension à Matignon", Bernard Cazeneuve revient sur ses 5 mois passés à Matignon. Il dresse également le portrait de certains hommes politiques, comme Emmanuel Macron, François Hollande ou encore Jean-Luc Mélenchon. D'ailleurs, ce dernier en prend pour son grade. Challenges publie ce mardi 24 octobre un des passages qui évoque le leader de La France insoumise.

"Un pur populiste, prompt à toutes les mises en cause"

"Je ne l’ai jamais considéré comme un rouge épris de romantisme, mais d’avantage comme un pur populiste, prompt à toutes les mises en cause, y compris par le truchement de la violence", écrit l’ancien Premier ministre à propos de l'Insoumis numéro 1. Il revient également sur le fait que Jean-Luc Mélenchon n'a pas pu faire le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle.

"Pour Jean-Luc Mélenchon, lorsqu’une question éminemment politique et morale se pose, qui engage l’essentiel, ce ne sont ni ses convictions ni sa propre conscience qu’il interroge, mais une plate-forme qu’il sollicite, où le plus grand nombre pourra lui dicter ce qu’il convient de faire". "C’est bien la nature profonde de sa pensée et de son mouvement politique qu’il révèle en agissant ainsi", raille l'avocat.

"Les outrances de Jean-Luc Mélenchon"

En outre, il ne lui a toujours pas pardonné ses attaques lors de la campagne des législatives. A l'époque, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré que Bernard Cazeneuve s’était "occupé de l’assassinat de Rémi Fraisse". En s'adressant aux électeurs de gauche, l'ancien Premier ministre épingle les "outrances" de l'ex-eurodéputé.

"Je veux dire avec sincérité aux électeurs de gauche que le message que nous avons porté dans l’histoire, que la refondation de la social-démocratie française à laquelle nous devons nous atteler, ne sont en rien compatible avec l’extrémisme, le refus de tout que portent les outrances de Jean-Luc Mélenchon". "L’espérance et la crédibilité ne peuvent en aucun cas naître de la colère qu’il attise en permanence, avec pour seule ambition d’entretenir un écosystème qui lui permette de se maintenir après avoir gratifié de ses outrances toutes les assemblées parlementaires (…) et préconisé le départ du monde politique de tous les autres à part lui-même", conclut Bernard Cazeneuve.  

Lu sur Challenges

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