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Après le renoncement de Hollande, Cambadélis a pensé à se présenter à la présidentielle
©Reuters

"Camba 2017"

Dans une interview à Libération, ce lundi 2 octobre, l’ex-Premier secrétaire du PS explique pourquoi il ne l’a pas fait.

Dans une interview à Libération, ce lundi 2 octobre, Jean-Christophe Cambadélis confie avoir pensé  à se présenter à la présidentielle 2017. "Je suis le dernier Premier secrétaire au sens mitterrandien. C'est la fin du cycle d'Epinay. Le patron du PS ne sera plus le candidat naturel à l'Elysée. Je ne l'étais pas moi-même", se souvient-il, avant d’avouer que l’idée de se présenter à la présidentielle l’avait "effleuré une demi-seconde".

"J'avais une réputation, disons, sombre…"

"En décembre dernier, je suis en République tchèque pour un congrès des socialistes européens. Hollande m'appelle après son annonce pour expliquer son choix. Le téléphone reposé, je regarde la vieille ville de Prague, bercée par la lumière du soir. Me traverse l'idée, 'vas-y'", explique-t-il, en ajoutant "et j'explose de rire, tout seul dans ma chambre d'hôtel". "Je ne me sentais pas inférieur à ceux qui ont concouru à la primaire et je ne me sentais pas incapable d'incarner un projet. Mais, c'est mon côté jospiniste, je savais qu'aucune des conditions n'étaient réunies. J'étais certes Premier secrétaire mais j'avais une réputation, disons, sombre…", affirme-t-il.

Toutefois, Jean-Christophe Cambadélis estime qu’il a tout tenté pour "sauver le PS". Mais selon lui, il ne serait pas le seul… En effet, même s’il n’aime pas particulièrement Jean-Luc Mélenchon, l'ex-Premier secrétaire en est persuadé : si le leader de la France insoumise avait voulu, il aurait pu faire "une union de toutes les gauches" en cohabitant avec Emmanuel Macron. Mais il ne l'a pas fait. "Quand je vois Mélenchon faire du Beppe Grillo plutôt que du Mitterrand, je me dis : 'Nous sommes sauvés!' Sans cela, le PS éclatait", juge Cambadélis. 

Lu sur Libération

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