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Jean-Luc Mélenchon : "c'est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE..."
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Manifestation

Le leader de la France insoumise a annoncé 150.000 manifestants, place de la Bastille à Paris.

La France insoumise (LFI) appelait, ce samedi à Paris, à une marche contre le "coup d’Etat social"  d’Emmanuel Macron, qui a ratifié vendredi une série d'ordonnances réformant le droit du travail. Plusieurs organisations de gauche s'étaient jointes à l'appel des Insoumis, dont le Mouvement du 1er juillet de Benoît Hamon, qui a défilé en tête de cortège.

Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a annoncé la présence de 150.000 personnes à cette manifestation - la police n'a pas donné de chiffres.

Dans son discours, prononcé en fin de cortège, il a répliqué à Emmanuel Macron, qui avait déclaré que "la démocratie, ce n'est pas la rue", en lançant: "c'est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE..." Des propos qui lui ont valu des moqueries sur les réseaux sociaux (et ont provoqué la consternation d'historiens).

"Vous êtes les indignés qui n'acceptent pas qu'on leur parle sur ce ton. On a appris que la démocratie, ce ne serait pas la rue. Monsieur le président, il vous reste à consulter l'Histoire de France !", a lancé Jean-Luc Mélenchon. "C’est la rue toujours qui porte les aspirations des Français lorsqu’ils ne peuvent les faire entendre autrement", a-t-il assuré.

"La France se vide de son sang, de ses industries, de sa capacité intellectuelle… ça suffit !", a-t-il lancé après avoir dénoncé un "coup d'Etat social", le "saccage de l’éducation nationale”" et le "saccage du logement social".

"La bataille n'est pas finie, elle ne fait que commencer", a-t-il répété, rappellant que "pour que les ordonnances aient force de loi, il faut qu’elles repassent devant le Parlement".

Lu dans Le Monde

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