Marine Le Pen contre la fermeture de la "fan page" de Merah sur Facebook<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Marine Le Pen contre
la fermeture de la "fan page" 
de Merah sur Facebook
©

Fan... atique

La présidente du Front National aurait préféré que la page reste active "pour y puiser des informations".

Peu de temps après la mort de Mohamed Merah, une "fan page" a été créée en son honneur sur Facebook. Une page qu'au moins 435 personnes avaient aimé, ou liké en langage Facebook, avant sa fermeture jeudi par le ministère de l'Intérieur. 

Samedi, en visite au Mont-Saint-Michel, Marine Le Pen s'interroge. "Pourquoi est-ce qu'on fait supprimer cette page, parce qu'on refuse de voir la vérité? C'est-à-dire qu'on refuse de voir qu'il y a en France peut-être des centaines de personnes (...) qui considèrent que les actes criminels de M. Merah méritent d'être applaudis ?"

"Est-ce qu'on n'est pas en train de casser le thermomètre pour refuser de voir la fièvre et de la soigner?"a déclaré la candidate du Front National à l'élection présidentielle. "Je crois qu'il faut la maintenir », cette page, « d'abord pour montrer aux Français ce qu'il en est, et deuxièmement pour que les services chargés de la lutte contre l'islamisme radical puissent aller y puiser toutes les informations nécessaires", a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen a également réagi à l'une des mesures annoncées par Nicolas Sarkozy. Le président a déclaré vouloir punir pénalement "toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence". Marine Le Pen y voit le même danger : "C'est une source d'information absolument essentielle, vouloir empêcher cela est d'une stupidité dramatique".
Lu sur La Voix du Nord

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !