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Emplois aidés, cotisations sociales et François Hollande : les points à retenir de l'interview de rentrée d'Edouard Philippe
©JOEL SAGET

Oral de rentrée

Le Premier ministre était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.

Nous ne sommes que le 24 août, mais la rentrée politique est déjà bel et bien là. Invité de RMC et BFM-TV, Edouard Philippe a fait le point sur les dossiers qui attendent le gouvernement ces prochaines semaines. Sur la baisse des cotisations sociales (en deux temps) et la hausse de la CGS, le chef du gouvernement a affirmé : "Dès 2018, on fait un basculement du financement de la protection sociale depuis des cotisations sociales qui pèsent sur salaire vers la CSG. Cela représenter pour les actifs un gain de pouvoir d'achat considérable. En année pleine, pour salarié qui gagne le Smic, ça veut dire 250€ de pouvoir d'achat supplémentaire. Pour un salarié qui gagne 2000€ par mois, c'est 360€ de gain de pouvoir d'achat en année pleine.

Concernant la baisse des APL, le locataire de Matignon a confié : "Ce qui est vrai, c’est que si on avait pu faire autrement, on l’aurait fait". Et accuse le précédent gouvernement : "Encore une fois, cette baisse générale des APL, elle est contenue dans le budget précédent, que moi j’exécute, mais que je n’ai pas voté".

Le Premier ministre a cependant assumé la diminution progressive du nombre de contrats aidés, annonçant le chiffre de 320 000 pour l'année 2017, contre 459 000 en 2016. "Mon objectif n'est pas de dire que les contrats aidés, c'est mal", a-t-il souligné, admettant que, pour les personnes concernées, c'est "momentanément utile" et que, pour les collectivités locales, cela représente un gain de coût.  "Mais à la fin de la fin, c'est une politique publique qui ne produit pas de bons résultats pour le retour à l'emploi" et qui s'avère "très onéreuse". En 2018, "il y aura encore des contrats aidés", mais "il y en aura moins que ce qui existe aujourd'hui.

Par ailleurs, Edouard Philippe a "entendu" les "remarques" de François Hollande sur la réforme du code du travail mais "préfère de loin et même de très loin la méthode que nous avons utilisée". "Ce qui m'a frappé dans l'expression de l'ancien président de la République, c'est qu'au fond le souhait qu'il exprime, c'est qu'on continue, que tout continue comme avant, comme il faisait". Le Premier ministre a aussi ironisé sur sa faible célébrité. "C'est toujours difficile de se faire un nom quand on a deux prénoms" a-t-il confié.

Lu sur BFMTV

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