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Pédophilie dans l'Église : le cardinal Barbarin reconnaît des "erreurs"
©REUTERS/Robert Pratta

Mea culpa

Dans un entretien au journal "Le Monde", l'archevêque de Lyon souligne cependant ne rien avoir "couvert du tout".

Des "erreurs de gouvernance". Alors qu'il est cité à comparaître en septembre par des victimes de pédophilie, Mgr Philippe Barbarin, évêque de Lyon, a accordé ce samedi un entretien au quotidienLe Monde, dans lequel il revient sur sa gestion de l'affaire Preynat. Ce prêtre du diocèse de Lyon, est accusé d'avoir agressé sexuellement des jeunes scouts dont il avait la charge entre 1986 et 1991.

"Je réalise que ma réponse d'alors n'était pas à la mesure de l'enjeu", a admis l'archevêque de Lyon. Il explique pour sa défense que les agressions sexuelles, quand elles lui ont été rapportées en 2007, "de façon informelle", dataient "d'il y a quinze ou vingt ans". "Quand, en 2007, de façon informelle, je suis mis au courant de certains faits reprochés au père Preynat dans les années 1980, celui-ci me promet qu'il n'y a rien eu depuis 1991. J'ai cherché à vérifier, et on n'a rien trouvé" affirme-t-il.

Il souligne toutefois avoir "suspendu des prêtres et saisi la justice lorsqu'(il a) eu connaissance de faits récents, en 2006 et en 2014." Et de poursuivre :"Je trouve injuste qu’on utilise le verbe « couvrir », car ça veut dire : « Tu sais qu’il se passe des choses et tu fais comme si tu ne savais pas. » C’est un mot absolument inadmissible pour moi. Comme l’ont dit et redit les magistrats du parquet, je n’ai rien couvert du tout." Le cardinal admet cependant que, "aujourd'hui, on n'agirait plus comme cela".

Lu sur Le Monde

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